Insomnies chroniquesDans le silence de la nuit les idées de l'insomniaque s'agitent... toujours... |
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23.2.02 ( 23:14 ) J'aurais bien voulu
Rester l'insomniaque d'avant.
Celle qu'on avait construite avec des bouts de rêves et des morceaux de miroirs. Mais ça n'a pas tenu. Maintenant il faut tout redessiner. Trouver les contours du casse-tête, ensuite le bâtir. Encore.... Oui toujours. Je ne dois surtout pas faire de résistance, laisser le processus suivre son cours, accepter. Finalement la vie c'est une succession de naissances et de morts. Et d'apprentissages :-) Et cette fois-ci, j'ai envie d'avoir bon. Il faut donc que je m'applique. Un pas à la fois, surtout pas d'impatience.
# 10057041 L'insomniaque
( 23:06 ) Partagée
Entre le soulagement d'avoir écrit ce vide et l'angoisse de le constater.
Est-ce vraiment un vide? Peut-être juste un flottement. Oui, c'est sans doute ça. Juste un flottement normal. Pas évident devenir grande à 40 ans. Est-ce possible?
# 10056867 L'insomniaque
( 23:01 ) Faire son nid
C'est à ça que je songe ce soir. Trouver un endroit pour vivre. Pas juste un endroit mais aussi un lieu que j'aie envie d'habiter.
Et ça n'est pas simple tout ça. Vraiment pas. Je réalise soudainement que je suis sans racine. J'ai un urgent besoin d'en trouver. D'ici juillet. Avant ça même. Mais qu'est-ce que je raconte? C'est difficile à expliquer ce sentiment de ne pas avoir de nid. J'ai coupé les liens qui m'avaient toujours retenue. Je n'en voulais plus. Maintenant il faut que je retrouve un centre. Un chez moi dans lequel j'aie envie de m'installer, de tisser de nouvelles racines. Est-ce normal ce flottement? Dites-moi oui. Je sais que j'ai envie de lumière. Une fenêtre par laquelle regarder. J'aimerais aussi des chambres pour mes fils. Je veux qu'ils soient chez eux chez moi. Oh...et puis un très grand lit avec plusieurs oreillers. Des draps bleus, très bleus et une couette. J'aimerais une cuisine dans laquelle il fait soleil le matin et une cafetière sur le comptoir. Je veux entendre les oiseaux et parfois les enfants. L'eau aussi (si possible) Je veux un coin pour écrire et des livres tout autour. Je veux une pièce spéciale qu'il peut fermer à clé si ça lui chante. Je veux qu'il chante. J'aimerais avoir envie de partir le matin parce qu'ailleurs m'appelle et envie de revenir en fin de journée parce que c'est chez moi et chez moi c'est mieux que partout. Mais c'est où ça?
# 10056733 L'insomniaque
22.2.02 ( 22:53 ) Fais un voeu...
Oui oui, toi, L'idéaliste.
Deux ans de diarisme en ligne, ça se souligne :-) Le mien est fait d'ailleurs (de voeu) mais je ne le dirai pas... Non. C'est inutile. Bon d'accord, rien qu'un indice: Ça commence par un I, ça contient 11 lettres, et c'est une grâce indispensable à tout écrivain, écrivailleux, diariste, poète et semeur de mot. À toi cher idéaliste, j'en souhaite un flot sans fin :-) Égoiste comme souhait, n'est-ce pas? Mais sincère :-)
# 10026887 L'insomniaque
( 22:35 ) Vous auriez dû le voir...
Vingt-quatre ans, les yeux rieurs, une casquette plantée sur la tête et un diplôme tout frais dans sa poche.
Il n'avait pas assez de mots pour dire son bonheur. Il venait de décrocher son premier emploi. Je sais, c'est presque trop classique et moi comme vous on a vu neiger... Mais expliquez moi alors pourquoi ça m'a émue? Je ne dois pas encore être suffisamment désabusée. Tant mieux.
# 10026373 L'insomniaque
( 22:22 ) Résolue
À profiter de ce week-end jusqu'à la dernière goutte...
Oui mais comment? J'ai plein d'idées, ne reste plus qu'à faire des choix. Eh oui.... Même le week-end il faut prendre des décisions.... Pfffffttttt! Bon. D'abord des mots. Ensuite quelques douceurs. Une ou deux corvées. Et un week-end, un! Déjà? C'est toujours comme ça....
# 10025985 L'insomniaque
20.2.02 ( 13:02 ) Bon ça suffit les folies...
Mais c'est tellement bon à l'occasion :-)
J'ai reçu une pub pour une nouvelle messagerie gratuite. D'habitude je ne m'en préoccupe même pas, mais celle-ci avait l'air plutôt amusante, pleine d'animations pour égayer ma grisaille de février. Alors j'ai essayé et je l'ai même passée à mon amie Améthyste (Amée pour les intimes ;-) et toutes les deux nous nous sommes amusées comme des petites folles... Je ne l'ai pas encore définie comme ma messagerie par défaut, il me reste encore des fonctions à tester, mais bon, je craque déjà pour les notifiers animés. Je ne mettrai cependant pas le lien ici, je n'aime pas faire de la pub facile (Oh mais elle a des principes!), mais si vous tenez à connaître mon nouveau jouet, écrivez moi un petit mot, ça me fera plaisir de vous le partager :-) C'était l'entrée légère du jour, à quand le plat de résistance? Patience....
# 9927924 L'insomniaque
( 11:18 ) Du nouveau
# 9924517 L'insomniaque
18.2.02 ( 20:26 ) Peut-être que...
La compulsion de toujours parler cache la peur d'entendre.
Et que le débit de parole est directement proportionnel à l'importance de la peur de ce qu'on ne veut risquer d'entendre...? En tout cas c'est ce que je me suis dit ce matin devant cet homme. Je lui ai juste demandé de se taire et d'écouter un peu. Ça n'était pas la première fois. Il m'a répondu que je ne comprenais pas, parce que je n'étais pas dans la vraie vie moi. Je me suis retournée vers les autres, je leur ai demandé s'ils avaient cette opinion aussi. C'est important de vérifier. Tous ensemble ils ont répondu Non... Ils se sont mis sur son dos, ou plutôt, ils lui ont dit ce qu'ils pensaient. Il a pris ses affaires et est parti. Il a fui. Allez, ouste, bon débarras, qu'on lui a dit. Il ne reviendra plus. Et honnêtement, ça me soulage un peu. Mais il y a un truc qui me revient tout le temps; De quoi a-t-il si peur?
# 9866171 L'insomniaque
( 19:45 ) Et moi?
Ce que je peux en passer du temps et de l'énergie dans ma vie à rassurer ceux qui ont peur... Ce que j'en ai de la tendresse pour l'humanitude...
Et quelque part, aujourd'hui, appuyée contre le mur de brique, le visage offert au soleil, tout en contemplant le Fleuve gelé, je me suis demandée: Mais de quel droit?... Ne suis-je pas moi même la plus grande insécure-mal-aimée-Caliméro que je connaisse? Il faut croire qu'on sait donner le mieux ce dont on a le plus besoin... Il faut surtout comprendre que lorsqu'on connaît les blessures, on peut en mesurer la souffrance... Et ce qu'on ne souhaite pas à son pire ennemi, on s'empresse de le soigner chez l'autre. Et dire que j'ai rigolé dernièrement quand un collègue m'a appelée Mère Thérésa... Au fond, ça n'est pas vraiment drôle.
# 9864844 L'insomniaque
17.2.02 ( 12:27 ) Les histoires que je garde
Dans ma vie professionnelle comme dans ma vie privée, on dépose souvent des histoires et des images au creux de mon coeur. Comme si on savait qu'elles y étaient en sécurité.
Toujours ces histoires me touchent, mais il arrive que certaines arrivent presqu'à traverser la mince pellicule entre ma tête et mon coeur et à s'installer en moi. Elles se mettent quelquefois à tourner et à se poursuivre, comme si elles acquéraient une deuxième vie. De là je pense ce grand besoin d'écrire. Il y a quelques années je me disais que je n'avais pas suffisamment de vécu pour écrire. Je comprends maintenant qu'il ne s'agit pas de vécu mais plutôt d'une capacité de synthèse de la vie autour. Écrire pour donner un sens, pour faire voir, sentir, goûter, entendre... Écrire pour donner une voix à tout ce qui est humain. Pas seulement au beau, au grand et à ce qui a bon goût. Comme à cet homme qui s'accroche péniblement et médiocrement à la vie en faisant la manche devant une épicerie. Il a ses propres démons et toujours il mesure l'espace froid qui le sépare de vous et moi. Il n'y arrivera pas, on le sait tous. mais est-ce une bonne raison pour lui refuser un regard? Est-ce une raison légitime pour que cette femme entre deux âges, bon chic bon genre, se donne le droit de défouler sa haine sur lui parce qu'il n'a pas assuré la mission qu'elle lui avait confiée dans ce monde parallèle qu'il fréquente? Qui cherche les paradis artificiels ne devrait-il pas les chercher lui-même? Toute cette haine qui sortait de la bouche de cette dame et qui se déversait gratuitement sur l'homme...Toute cette haine.... qui ne lui appartenait pas... Mais c'est tellement facile d'accuser ceux qui sont déjà condamnés, tellement pratique... Et moi je suis entrée dans l'épicerie, j'ai ramassé les quelques petits articles dont j'avais besoin, puis je suis ressortie pour retrouver cet homme, la tête seulement un peu plus basse, qui s'en soucie vraiment? Je lui ai souri et lui ai dit que ça irait mieux demain. Je sais, ça n'est pas très fort, mais bon, c'est tout ce qui est sorti. Il a plié bagages et a fait quelques pas avec moi, m'a raconté l'histoire qui avait provoqué cette scène, m'a avoué ce qui lui appartenait... Au coin de ma rue je l'ai quitté en lui suggérant de ne plus penser à ça. J'ai vu dans ses yeux que ça ne faisait que confirmer ce qu'il savait déjà de lui-même. Et moi je me suis sauvée avec son histoire. Quoi faire d'autre que de vous la déposer ici?
# 9817749 L'insomniaque
( 11:23 ) Hier samedi
J'ai écrit une entrée qui parlait de mon chemin vers l'écriture et des histoires qu'on me confie, celles que je garde...
Mais Blogger n'a pas voulu, il a tout envoyé dans une autre dimension, je ne sais où. Je suis incapable de réécrire ce que le matin m'avait soufflé hier, mais je vais peut-être vous livrer mes pensées à ce même sujet aujourd'hui. Si Blogger veut.... Allez, souriez bonnes gens qui n'aimez pas les blogs.... Cette fois-ci vous aurez eu bien raison. À un peu plus tard,
# 9816317 L'insomniaque
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