Insomnies chroniques

Malgré la brûlure qui s'attarde au fond de mon dos. Je ne vais pas lui laisser toute la place, ça non. Dehors c'est soleil d'automne. Après mon passage chez Madame Olga, si j'en ressors, bien sûr, pourquoi pas la bicyclette au bord de l'eau avec Fredoux qui s'ennuie ? (Les enfants ont cette faculté de s'ennuyer, peu importe ce qui les entoure. Cette faculté se perd en vieillissant, heureusement. )
Ou alors, laver les draps et les suspendre dehors. Plaisir et rêves doux garantis au coucher. Sinon, cet ami qui est en ville pour le week-end. Et puis, pourquoi pas tout ça ?
Gourmande, moi ?
Nan.....
Vivante :-)

Chez Madame Olga, vous connaissez ?
Je l'ai connue à travers les mots de Manu, et tout de suite elle m'a plu. Hier je suis passée devant son salon, j'avais les bras chargés de sacs d'épicerie, je suis entrée quand même. Elle m'a dit: Revenez demain, vers 12:45hrs, je m'occuperai de vous. J'ai acquiescé, après tout, j'en ai très envie et besoin. La question maintenant est de savoir si je vais retrouver le chemin pour m'y rendre... On verra bien.

Les rides servent à dessiner les vies sur nos visages. C'est comme une carte des nos rires, de nos pleurs et de toutes les fois où on a plissé les yeux, serré les lèvres ou haussé les sourcils. Il y a une histoire sur chaque visage, il s'agit juste de savoir regarder.
Moi j'ai une nouvelle petite ride entre l'arête de mon nez et le centre de ma joue, du côté gauche. Elle est là, toute seule et on se demande d'où elle vient, et surtout où elle va... On la voit surtout bien le matin quand mes yeux ne sont pas encore bien ouverts, quand je n'ai pas encore beaucoup souri ou baillé, c'est selon.
C'est ma ride et pourtant, je ne la comprends pas tout à fait. Je continue de l'observer, ça mènera bien quelque part.

Et le jeudi la grisaille se lève. Allez ouste, on fait du ménage par ici, on fait de la place.
Qu'est-ce qui se passe ? Eh bien deux choses principalement. La première c'est j'en ai marre de traîner un visage et un coeur sombres. J'ai assez d'avoir mal au dos (ça semble s'éméliorer de ce côté un peu plus chaque jour mais un peu trop lentement à mon goût.... Je n'ai pas le temps d'avoir ce genre de petits bobos, j'ai une vie à vivre moi :-) faut pas que mon moral se laisse influencer. Enough.
La deuxième c'est que j'ai donné l'adresse de ce site à un très grand et très vieil ami (non, non, il n'est pas vieux cet ami, il a... mon âge, en fait, c'est notre amitié qui est millésimée: 1979, ce fut une grande année). Je ne sais pas du tout s'il va venir faire son tour mais il vient de découvrir le net et il va sûrement vouloir venir jeter un petit oeil ici. De toute manière il n'y a rien ici que je ne lui dirais pas. Enfin, peut-être n'a t-il pas envie de connaître chacun de mes états d'âmes mais je pense bien qu'il va me reconnaître dans tout ce qu'il y lira. C'est un pari que je fais. Depuis le temps que je parle de la correspondance entre le terrestre et le virtuel, ça fera un joli test. Quoi qu'il en soit, je suis bien contente d'avoir eu de ses nouvelles, de le sentir là, tout près, et j'espère de tout mon coeur que sa visite lui plaira, du moins lui permetra de rattraper des petits bouts de moi que les aléas de la vie nous auront fait échapper. Alors hello mister A and welcome to my world. Attention, chut, on passe doucement et on ne froisse rien :-)

Oui je sais je le suis aujourd'hui. Et je n'y peux rien.
Autour de moi la vie continue et je fais ce que j'ai à faire. À l'intérieur c'est humide et gris mais je continue.

Je n'en sais rien. Je sais juste que mon père me manque.
Et c'est le seul endroit où je peux le dire.
Alors voilà.

Un instant ça va, l'autre ça ne va plus. Je ne comprends pas. Est-ce que mon corps essaie de me dire quelque chose ? Il paraît qu'il faut que je sois resplendissante. Je ne resplendis plus de nulle part, je ne sais plus comment.
Zut.

Par ce samedi soir délicieux. Des ami(e)s, des galettes, des crêpes et du cidre. Le tout dans la simplicité, à la bonne franquette comme on dit :-)
J'ai de la chance, vraiment.
Beaucoup de rires, quelques confidences, c'est chaud l'amitié, surtout en automne. Et une petite princesse qui égayait tout.

Là juste au creux des reins, au centre de cet endroit où tout repose. Un peu de fatigue ? Un manque d'activités ? Un déplacement de mon centre ?
Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que depuis vendredi ça va et ça vient. C'est supportable mais toujours cette question: Est-ce que ça va décrocher pour de bon ? Ça, ça m'embêterait vraiment. En attendant de savoir, je m'emmitoufle prudemment et je songe au bonheur de pouvoir bouger librement. Ça reviendra, c'est sûr, mais quand ?