Insomnies chroniques

C'est ce que je ressens ce samedi matin(euh...midi) tout au milieu de moi. Une énergie délicieuse, prête à affronter tous les possibles.
C'est étrange parce que toute la semaine j'ai senti mon énergie bloquée, qui tournait en rond et là, aujourd'hui, elle coule presqu'harmonieusement.
Je dis presque parce qu'au fond, il y a encore bien des questions et des incertitudes dans mon environnement mais à l'intérieur de moi je sens une direction. Ça fait du bien.

Mais de quoi parle-t-elle encore cette insomniaque voilée?

Mouais, c'est dur à cracher comme morceau mais ça pourrait certes vous aider à comprendre ce que j'ai écrit dernièrement, ces noeuds qui me bloquaient en plein centre.

Bon. En résumé, je vais peut-être changer de boulot. Ou plutôt, je devrais dire, retourner à mes anciennes amours. On m'a proposé un poste dans l'organisation où j'ai travaillé pendant 9 ans et demi.... Je ne m'attendais pas vraiment à cela.
Disons que ça m'a obligée à analyser rapidement et à identifier ce que je veux. Maintenant.
J'ai énormément investi de moi-même dans l'organisation qui m'emploie en ce moment et il y a encore beaucoup de boulot. Mais voilà, je ne sens pas que ce que j'investis est utilisé à son plein potentiel, il y a beaucoup de perte chemin faisant.
Je pense que je suis rendue à un carrefour(Hum...j'avais d'abord écrit "Carrefour"... Est-ce un lavage de cerveau? ;-) dans ma vie et dans mon cheminement professionnel et que j'ai suffisamment de vécu et d'expérience pour identifier mes priorités et mes besoins.
Ceci dit, ma plus grande satisfaction professionnelle est de me sentir utile et efficace pour mes clients. Il est important que mon énergie soit concentrée à ce niveau. Mon emploi présent exige que je mette beaucoup de temps et d'énergie sur l'organisation et la réorganisation.... Ce qui n'est pas mal en soi sauf que j'ai toujours l'impression de manquer de temps pour l'essentiel de mon travail: Mes clients.
Je suis une intervenante, pas une gestionnaire. Ce sont les gens qui m'intéressent, leurs pas concrets, pas les chiffres. Je suis consciente que les résultats doivent être chiffrés, mesurés, mais je crois que si je fais honnêtement et sincèrement mon travail, les chiffres suivront naturellement. En autant que je puisse accomplir mon travail dans les conditions favorables et que je dispose des outils nécessaires. Vous me suivez?
Dans l'organisme qui m'emploie, on doit quotidiennement se battre pour ces conditions et ces outils. Là où on m'a offert un poste, c'est déjà en place(pour la majeure partie).
Il faudra aussi que je quitte mon bunker... Pas tout de suite, il faut d'abord que Fredoux termine son année scolaire, mais cet été. En attendant je dois me procurer une voiture(c'est déjà pas mal réglé) et me taper la route.
Ce qui est surtout difficile pour moi c'est d'avoir le sentiment de laisser tomber les gens avec qui je travaille. On appelle ça de la culpabilité et c'est vraiment mauvais pour les artères (et pour tout le reste). De plus, il paraît que personne n'est indispensable, pas même moi...

Donc, ce dont j'ai envie réellement? De faire le métier qui me nourrit et que je fais bien, dans les meilleures conditions possibles. Ne pas me prendre la tête avec tout le reste. Pouvoir consacrer mon énergie à ma vie et à quelques autres projets. Faire de la place à mes fils et me rapprocher d'eux(géographiquement ça aiderait...)

Mais... parce qu'il y a un mais.... Ça n'est pas encore dans la poche. reste à savoir s'ils pourront rencontrer ma demande salariale. Oh, rien d'exigeant mais de quoi sentir qu'on reconnaît une partie de mes compétences et de mon expérience et aussi absorber les coûts supplémentaires de ce changement.
En fait, ce dont je suis vraiment fière c'est d'avoir pu affirmer cela. On doit me rendre une réponse lundi. Si c'est non, j'aurai la satisfaction d'avoir essayé. Si c'est oui je partirai la tête haute sans nier les deuils qui devront accompagner ce changement.

Suspense...

Il y a quelque jour je postais ici une jolie photo (ça c'est moi qui le dit ;-) du Chateau des Ducs de Bretagne en m'excusant un peu qu'elle ne soit pas aussi claire qu'il aurait fallu because je n'arrivais pas à manier Fireworks convenablement...

Et bien Karl qui est un as du Photoshop(!) m'a laissé une petite surprise dans ma bal le lendemain :-)
Tellement jolie la surprise que ça ferait presqu'un logo pour l'insomniaque, si elle habitait Nantes...

Mais bon, ça n'est pas le cas. J'ai quand même envie de vous la montrer. D'abord parce que ça met en valeur la photo, puis pour que vous sachiez, si vous ne le savez pas déjà, combien il a la main :-)

Je commence à comprendre pourquoi j'aime tant Montréal à travers ses yeux, regardez bien ce qu'il a fait de Nantes:





Qu'en pensez-vous?
Personnellement ça me donne envie de prendre des photos plus souvent.

Bonne fin de soirée,

Voilà comment je me sens à l'intérieur ces jours-ci. Je dois prendre une décision et il y a plusieurs facteurs à considérer.
En ce moment tout tourne dans ma tête et je n'arrive même plus à distinguer la peur de la prudence.
Bougerai? Ne bougerai-je pas?
En ville ou en banlieue?
Défi ou facilité?

J'en arrive à douter de moi et à perdre toute confiance. Ou alors est-ce parce que je manque de confiance en moi que je doute et que je n'arrive pas à prendre une décision?
Pffffttttt... Compliqué :-(
Si je pouvais au moins arriver à savoir ce que je veux au fond.
Ainsi j'arrêterais d'être influencée par ce que les autres veulent pour moi.
Quand il y a un vide, le brouillard s'y glisse....

J'avoue que je commence à m'impatienter. Depuis trois jours que j'ai bien du mal à publier et je ne suis pas la seule il paraît.
Bon, je comprends bien que Blogger est en cours d'amélioration et qu'il y a un os mais bon, ça ne me console pas vraiment.
Pourtant j'aime bien bloguer mais quand un outil échappe à ma volonté... Grrrrr...
Enfin, j'étire un peu ma patience et on verra bien.
En espérant que je pourrai publier ce soir...

Prise de tête, soucis d'adulte, réflexions, pensées, questions...

Juste un petit bout de post-it rose retrouvé sur mon oreiller bleu.

Quatre mots.

Plus rien n'est grave, enfin rien n'est plus important que ça:

Celle-ci je l'ai prise moi-même et je dois dire que je l'aime bien. Bon, il paraît qu'elle aurait pu être un peu plus claire mais j'ai essayé de la modifier avec Fireworks et il m'a semblé que tout ce que j'arrivais à faire c'était de la rendre pire. Il faut croire que j'ai encore des choses à apprendre pour savoir bien utiliser ces outils. Tant mieux ;-) Mais j'y ai renoncé pour cette fois-ci.

Il faut tout de même dire que le temps était un peu sombre cette journée-là... C'est ça la Bretagne.... Quoi? Nantes n'est pas en Bretagne? On m'a expliqué que les jours de grands vents elle y était(et comme il vente presque toujours en Bretagne...) De toute manière on ne va pas commencer à discuter de ça ici. Nantes est en Loire Atlantique mais le jour où je l'ai visitée il y avait des nuages et de la pluie(un peu de pluie), les photos que j'y ai prises reflètent donc cette luminosité. Et puis le soleil y était mais à l'intérieur de moi. Voilà.


Le Chateau des Ducs de Bretagnes

Au fait, vous ai-je dit que je trouvais cela génial d'avoir un scanner? J'ai encore plein de photos à vous montrer. Bientôt.
Et puis en passant, je vais un peu mieux, tel que promis. Pas parfaitement mieux mais j'y arrive.

Douce fin de soirée,

Il y a des moments comme ça. De creux après-midi sombres et humides où tout ce que j'avais compris me fuit.
Comme un blanc devant la feuille d'examen ou un doute permanent qui s'affirme.

Ma seule certitude est de ne rien savoir, de ne rien comprendre.

Petite fille qu'on a oubliée dans un centre commercial immense et froid, qui doit retenir ses larmes et faire taire cette angoisse au fond de son ventre afin de retrouver la sortie, ou plutôt le lieu qui lui appartient. Parce qu'il y en en un, il le faut.

Il n'y a rien à comprendre dans ces mots. Juste le vilain bonhomme sept-heures qui vient de resurgir, rien de nouveau, il fait toujours ça. Ça m'apprendra à ne pas vouloir dormir.

Ça ira mieux toute à l'heure,
promis.