dernière lune
 

Insomnies chroniques

Dans le silence de la nuit les idées de l'insomniaque s'agitent... toujours...

sauter 

Pourquoi?

Et avant?

5.9.02

( 20:49 )

De l'autre côté

Il y a des vents qui m'appellent. Et si j'arrêtais de les ignorer ? Et si j'arrêtais d'être si raisonnable ?
Et si toutes ces tempêtes voulaient me faire comprendre que je peux suivre ma voie ?
Et si j'avais le droit de me faire plaisir ?
Et si je cessais d'essayer de faire plaisir à tous ceux qui ne seront jamais contents, de toute façon ?

Just a tought.
# 81213005   L'insomniaque

( 20:29 )

Quand tout explose

Comme des milliers de petites gouttes qui s'étalent partout et qui glissent...
Plus rien ne fait du sens.
Envie de se laisser entraîner, de ne plus lutter.
Mais je ne le ferai pas.
Il y a quelque chose qui se dessine.
Tout au centre de ce qui s'écroule.
Je sais, ou plutôt je devine.
Il le faut.
# 81212217   L'insomniaque

4.9.02

( 07:07 )

Tout près de ma fenêtre

Il y a un arbre qui vit. Un grand févier, c'est ainsi qu'on me l'a présenté. Étendue sur mon lit, j'observe la vie dans mon arbre. Parfois aussi, en plein centre, je fixe cette petite ouverture qu'il me consent sur le ciel. Parfois j'y regarde les nuages, d'autres fois j'y aperçois quelques étoiles et à l'occasion j'y vois scintiller les feux des avions qui vont bientôt se poser. J'ai beaucoup de chance qu'il soit là, juste sous ma fenêtre.
# 81134537   L'insomniaque

( 07:02 )

Au risque de me répéter

Le no 3 de Claviers Intimes est sorti et le thème est : Les relations diaristes-lecteurs.
Vous y trouverez d'excellents textes de la part de lecteurs qui pour une fois, ont décidé de prendre la parole ainsi que le point de vue de quelques diaristes sur la place que les lecteurs prennent dans l'écriture de leur journal. Vous y trouverez aussi une invitation à participer aux prochains numéros. Je pense que Claviers Intimes est un outil très intéressant pour cultiver ce regard sur la pratique du journal en ligne. Il le deviendra d'autant plus que différents points de vue s'y retrouveront. Pourquoi pas vous ?
# 81134436   L'insomniaque

3.9.02

( 21:10 )

Alors on fait quoi ?

On observe, on dissèque, on analyse et on travaille.
C'est simple.

(Une insomniaque ne va pas perdre le sommeil là dessus)
# 81116956   L'insomniaque

( 21:09 )

Ces peurs ?

Je crois que j'ai peur qu'on m'abandonne parce qu'au départ on aurait jamais dû m'accepter. C'est un sentiment très profond. J'ai beau relever la tête, faire comme si, chanter pour ne pas l'entendre, il est là.
J'ai peur aussi qu'on me trahisse. Il ne m'est jamais arrivée, jusqu'à maintenant, de me laisser aller dans la confiance et de ne pas craindre la trahison.
Quand je me sens en confiance, je guette les signes annonciateurs de la trahison. Ils viennent toujours. C'est comme un poison innoculé qui coule dans mes veines. Et ça finit par empoisonner ceux qui m'aiment.
J'ai peur aussi de ne pas être prise au sérieux. J'ai toujours besoin de preuves et d'assurances, de me justifier aussi.

Il y a du pain sur la planche je crois.
# 81116877   L'insomniaque

( 21:01 )

Mais quoi ?

Je pense que j'ai la faculté de sentir. Je ressens les gens et les situations au plus profond de moi. Je me rappelle, déjà toute petite, je ne pouvais dormir si je sentais mes parents mal...
Mon autre faculté réside dans la communication. Qu'elle soit verbale ou écrite. Je sais dire.

Sentir et dire, c'est déjà quelque chose.
# 81116532   L'insomniaque

( 20:57 )

Vivre comment ?

De plus en plus je réalise qu'il n'y a qu'une seule façon de vivre pour moi: En développant ce que j'ai reçu et en luttant contre les peurs anciennes. C'est la seule voie qui me permettra de me sentir vivante. Tout autre conformisme ou résignation ne me mènera qu'à la tristesse et au mal être. Je sais ça. Maintenant courage.
# 81116406   L'insomniaque

2.9.02

( 18:53 )

Et moi pendant ce temps

J'ai fait la lessive, suspendu les vêtements sur la corde à linge, préparé un bouilli avec plein de légumes frais, pris ma bicyclette pour aller faire des courses notamment acheter la CAM de septembre pour Fred et moi, mangé du bouilli bien mijoté et du pain bien frais, payé mon loyer (les proprios étaient en week-end prolongé), me suis préparé un thé et maintenant je le sirote lentement en croquant quelques spéculoos tout en écrivant.
La vie quoi.
# 81060896   L'insomniaque

( 12:53 )

C'est exactement là que je veux être

Merci à ma petite soeur du bout du monde (pas si loin que ça quand même) de m'avoir offert cette photo.
Je le sens presque.

la Côte d'Emeraude
La Pointe du Groin sur la Côte d'Émeraude
# 81035764   L'insomniaque

( 12:24 )

Dans un tout autre ordre d'idées...

J'ai cru remarquer que dernièrement mes archives se comportent d'une façon bien étrange : Parfois elles oublient de se télécharger, parfois elles s'affichent partiellement et d'autres fois encore, elles sont tout à fait normales...
Ce qui est frustrant c'est que quoi que je fasse, je ne semble pas arriver à avoir la moindre influence sur le résultat.... (ou presque)
C'est tout simplement une autre bizarrerie Blogger, je crois.

Désolée.
# 81034822   L'insomniaque

( 11:15 )

Rêves et cauchemars

Hier soir j'ai eu du mal à m'endormir. Que dis-je ? Je ne voulais même pas aller au lit. Pas surprenant, direz-vous, pour une insomniaque, mais justement, je n'en ai pas vraiment parlé ici, mais je le suis de moins en moins, insomniaque, ces derniers mois. Donc, comme je disais, hier soir, j'avais la tête pleine et ça tournait. Inutile d'aller au lit dans ces conditions, j'ai donc traîné assez tardivement devant mon ordinateur, sans toutefois pouvoir écrire quoi que ce soit, sinon un ou deux courriels. Je pensais à l'ironie de la vie. Je pensais à toutes ces étapes d'apprentissage qu'il faut sans cesse affronter. Je pensais à l'apparente injustice qui règne en ce bas monde...
Je pensais surtout à mon fils aîné, celui qui a choisi de vivre avec son père et qui n'est pas heureux. Je pensais à mon impuissance totale, à la seule possibilité que j'ai de l'écouter et de lui donner mon avis franchement. Il n'a encore que 15 ans, c'est peu pour traverser des épreuves comme les siennes mais je tente de me convaincre que ce qu'il en tirera sera d'autant plus important. Il le faut. En fait, son père a une façon d'entrevoir la vie et les relations parentales d'une façon bien personnelle: Ça passe ou ça casse... Et la plupart du temps ça casse. De la même façon qu'il m'a éloignée de lui: Lentement mais sûrement, il exclut son fils aîné, sous prétexte que ce dernier ne se conforme pas.... Pourtant l'un et l'autre sont des êtres très beaux mais aussi très différents. Mon fils me dit qu'il a choisi de vivre chez son père et non avec son père... Parce qu'il ne veut pas, comme il dit recommencer sa vie ailleurs (ailleurs=chez moi)... De mon côté, je lui dis que ma porte est toujours ouverte, mais que si jamais il décide de recommencer sa vie chez moi, ce sera aussi avec moi, parce que je ne crois pas aux relations de convenance. Je pense que le sens de vivre ensemble équivaut à apprendre ensemble. Ceci dit, la question ne se pose pas, puisque sa décision (pour l'instant) est ferme. Mais il est toujours aussi malheureux et moi toujours aussi impuissante. Je crois que ce que j'apprends, là dedans, est de relativiser la situation. C'est définitivement difficile entre mon fils aîné et son père, mais c'est leur énigme, je n'y peux pas grand chose directement. Il m'arrive de culpabiliser et de me dire que je n'aurais pas dû faire des enfants avec cet homme... Sauf qu'au moment où tout ça s'est produit, je ne savais pas. je n'avais pas la distance et la maturité nécessaires pour entrevoir la suite... La clairvoyance non plus, parce que des événements particuliers sont survenus dans la vie de cet homme bien après que nous ayons été mariés et parents, qui ont fait qu'il a fermé des sections de lui... Comme dans les hôpitaux: On n'a pas les ressources nécessaires pour faire fonctionner un service ou une section, alors on ferme, tout simplement. Mais ça c'est ma lecture, elle vaut ce qu'elle vaut. Quoi qu'il en soit, cette culpabilité de ma part n'est pas aidante. Mon départ n'est pas non plus à remettre en cause. C'était une question de survie. Mais voilà: Si moi je peux continuer ma vie ailleurs, mes fils, eux, ne le peuvent pas. Ils sont venus par ce père et une partie de leur mission dans la vie sera toujours liée à cette configuration. C'est une vérité incontournable que j'ai bien du mal à accepter à cause des émotions qu'elle touche en moi. Voilà l'espace de mon inconfort: Trouver l'équilibre entre le rôle de mère que je dois et désire assumer auprès de mes fils, les volontés et décisions qui émanent d'eux(et de leur père) et mes responsabilités vis à vis de la femme et de l'être humain que je veux et dois devenir. C'est tout le sens de mon voyage qui se trouve là. Je ne sais pas si je suis claire mais pour moi ça fait un sens tout à fait logique et tellement douloureux à la fois. Voilà ce qui (une partie de) me ronge.

Cette nuit j'ai fait un cauchemar terrible (oui, j'ai fini par aller au lit et dormir). J'étais une jeune femme (entre 25 et 30 ans), je faisais partie d'un clan quelconque, en guerre (maudite guerre) avec un autre clan. Nous nous cachions dans une sorte de boisé et plein d'ennemis circulaient et nous traquaient. Un groupe est arrivé, ils étaient déguisés en clowns et se disaient nos alliés. Instinctivement je ne leur faisais pas confiance (c'étaient des clowns après tout) mais les autres membres les ont accueillis. Ce qui devait arriver arriva: Ils se sont retournés contre nous, c'était un traquenard, comme je l'avais pressenti. Ils m'ont tiré une balle(ou une flèche ?) en pleine poitrine. Je voyais le sang couler à travers ma blouse blanche, je sentais la vie me quitter. Tout à coup j'ai réalisé que si je ne voulais pas mourir, il me fallait m'éveiller tout de suite.... Ce que je fis. Il était quatre heures du matin, je m'était couchée à une heure, pas question que je me lève. Mais pourtant j'avais une peur bleue de me rendormir et de continuer mon rêve. En même temps j'avais une certaine curiosité d'y replonger pour en apprendre plus sur cette vie que je menais ailleurs. Étrange et effrayant, non ?

Rien de surprenant dans tout ça. Mais Dieu que j'ai envie de me retrouver face à l'océan en ce moment, de sentir le sel sur mes lèvres et la distance entre mes drames et moi, le vent sur mon visage et entendre le bruit des vagues. Dieu que j'en ai envie...
La vie est une Grande École, soit. Mais ils ont curieusement oublié la notion des vacances scolaires. Zut.
# 81032497   L'insomniaque

1.9.02

( 14:50 )

Tout chaud, tout chaud !

C'est sa troisième apparition.
Et vous l'aurez appris ici en premier ;-)
Allez vite lire Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les relations diaristes-lecteurs... Et sans avoir besoin de le demander en plus !
# 80999884   L'insomniaque