Insomnies chroniquesDans le silence de la nuit les idées de l'insomniaque s'agitent...toujours... |
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17.9.03 ( 22:48 ) Les dames à la piscine
Viennent parfois deux par deux et en profitent pour se raconter leur petite semaine. On aurait presque l'impression qu'elles sont en permission.
Elles me font sourire. Ce n'est pas perdu.
# 106385329091834038 L'insomniaque
( 22:44 ) Culpabilité ma vieille amie
Tu commences à devenir trop envahissante et à m'étouffer. Vas donc voir ailleurs si j'y suis. Pendant ce temps je pourrai réfléchir sans ton ombre. Qui sait, je découvrirai peut-être quelque chose de différent ?
Je ne suis pas toujours aussi gentille que je devrais, pourrais, penserais être ? Tant pis.
# 106385307453080113 L'insomniaque
( 22:40 ) C'est quoi ce caractère ?
C'est quoi cette histoire de me mettre en colère comme ça. au détour d'une conversation banale ? Parce qu'elle ne m'écoute pas ? Parce que j'ai l'impression d'être un bout de carton-pâte dans son décor, voilà pourquoi. Pas toujours, pas uniquement, mais souvent. Trop souvent.
J'en ai marre de cette culpabilité. Et j'en ai marre de jouer les figurantes. Égocentrique, moi ? Peut-être...
# 106385281146920316 L'insomniaque
16.9.03 ( 21:04 ) Parce qu'elle m'apaise
J'ai envie ce soir de partager quelques pièces de Julie Doiron avec vous via le Radio.Blog. Si vous ne la connaissez pas vous pouvez lire ici quelques infos en français, plus précisément à propos du CD Désormais, en français, qu'elle a sorti en 2001. Les pièces que je vous offre ce soir sont extraites de Heart and crime, sorti en 2002. Malheureusement son site officiel semble être en rénovation depuis quelques temps déjà.
C'est une artiste canadienne, originaire du Nouveau Brunswick, qui vit présentement à Montréal. Étrange, il m'a fallu traverser l'océan pour la découvrir vraiment. Nul n'est prophète en son pays il paraît. Enjoy.
# 106376067126991400 L'insomniaque
( 19:46 ) Comme un volcan
Parfois elle surgit, sortie de nulle-part ou plutôt de si loin. À peine une étincelle et je la sens dans mon ventre, mal enfouie et toujours aussi vive. Qui j'essaie de tromper ? Elle sera toujours là, cette boule de peine et de colère et moi je serai toujours moi, je ne serai jamais celle que j'aurais pu, dû, voulu, préféré être... Je suis née avec une épée à l'intérieur mais elle ne sait que lacérer mes entrailles. elle ne saura jamais rien faire d'autre.
C'est ainsi. Pourtant. Il m'arrive parfois de l'oublier et de croire que je peux enfin vivre doucement, calmement, sans cette douleur affreuse et absurde. Affreuse et absurde. Affreuse et absurde. Affreuse et absurde. Je me dis quelquefois que le ciel m'a bénie en ne me donnant pas de petite fille à torturer. Parce que c'est ça que j'aurais fait, sûrement, la torturer, parce que je n'aurais appris que ça. Ou alors ? Peut-être que j'aurais su l'aimer et l'aider à grandir, peut-être qu'elle aurait fleuri, peut-être qu'elle m'aurait pardonné ? Je ne le saurai pas de toute façon. Ce soir je suis en colère contre ma colère et contre toute l'intolérance et l'ignorance du monde. Rien de moins. Qu'on ne cherche pas à comprendre, si on me demande je dirai que je vais bien, parce que de toute façon je suis seule là-dedans. Et un jour ou l'autre j'exploserai. Pour l'instant je ne sais qu'écrire et pleurer. Et lui répondre des trucs que de toute manière elle ne comprend pas. Ben voyons, qu'est-ce que tu racontes ? Où vas-tu chercher ça ? À quoi ça sert, dites-moi ? La douceur n'est toujours qu'illusion temporaire, je reviens toujours face à moi-même. Avec cette boule au fond du ventre qui me brûle. Affreuse et absurde.
# 106375598191810279 L'insomniaque
15.9.03 ( 23:06 ) Et dire qu'aujourd'hui
Je trouvais la vie bien absurde. Toute la journée je me suis demandée après quoi je courais, à quoi ça me servait d'accomplir tous ces gestes les uns après les autres. Là, ce soir, je suis assise devant mon écran, cette bonne fatigue qui envahit mon corps, un verre de jus d'orange bien frais avec plein de pulpe et Elliot Smith qui chante et joue juste pour moi. J'ai ce sentiment de satisfaction, cette impression de plénitude. J'avais juste besoin d'habiter un peu mon corps finalement, de sortir de ma tête un peu.
Parfois c'est tellement simple.
# 106368157061313805 L'insomniaque
( 22:58 ) Douce fatigue
Celle de mes muscles après cette soirée piscine. C'est bizarre, j'avais presqu'oublié ce bien-être qu'on ressent après avoir travaillé un bon coup. C'est comme une libération, comme si en bougeant dans l'eau j'avais libéré des toxines de stress (ça existe des toxines de stress ?). Enfin, peu importe, ce que je veux dire simplement, c'est que j'en avais réellement besoin. Et dire que juste avant j'avais la tentation très forte d'annuler... Je suis fière d'y avoir été et j'espère continuer d'avoir cette volonté deux fois/semaine jusqu'en décembre. Mais qu'est-ce que je raconte ? Maintenant que je ressens le bien que ça me fait, il faudrait presque que je sois un peu maso pour ne pas poursuivre, non ?
# 106368112967296916 L'insomniaque
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