Insomnies chroniques

Qui me fait bien sourire. Je suis allée voir mes referers dans Sitemeter (déjà là, ça n'est pas quelque chose que je fais souvent)
Quelqu'un est arrivé ici toute à l'heure en tapant: Ouessant "La duchesse Anne".
Devinez où j'étais exactement en ce moment. il y a un an ?....
Sur l'île d'Ouessant, perdue dans le bleu.
La vie des fois... :-)

Je sais je n'ai que ce mot à la bouche dernièrement, on me l'a fait remarquer. Mais je me pardonne parce que la première partie de l'année 2002 a été plutôt pleine de rebondissements divers. Je n'y reviendrai pas (du moins dans cette entrée) mais disons que j'espère que j'arriverai à me sentir plus combative dans les semaines et mois qui viennent. C'est une fatigue intérieure qui se reflète à l'extérieur. Je sens que je n'assure pas à bien des endroits, notamment ici. Je crois que je garde le peu d'énergie qu'il me reste pour ma vie terrestre. Pour l'instant c'est ainsi.
La nuit dernière j'ai dormi plus de onze heures et je me suis réveillée aussi fatiguée que lorsque je me suis couchée. Il faut dire que je me suis réveillée à plusieurs reprises et que j'ai fait des cauchemars toute la nuit. J'ai l'impression parfois de mal dormir dans mon nouveau lit, comme si le matelas était trop dur. Je me dis toujours que c'est une question d'habitude et que je vais m'y faire. Pourtant il y a certaines nuits où je dors très bien.
Et puis il y a plein de choses en suspens dernièrement, des débuts et des fins, des attentes et des réflexions. Ça devrait quand même être la routine ça pour une insomniaque, non ?
Enfin, c'est là que je suis. Voilà.

Aujourd'hui j'ai réouvert le livre de Phillipe Lejeune, Cher écran. Je l'avais prêté à une amie et ça faisait une assez longue période que je n'y avais pas plongé le nez. Étrange parce qu'en relisant des passages ce soir j'ai eu l'impression que je n'avais pas bien lu la première fois. Ou alors le sujet qu'il abordait était trop près de moi pour que je le lise avec objectivité. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il est important que je prenne le temps de le relire au complet. C'est tout de même un phénomène intéressant que l'écriture en ligne.
J'ai trouvé bien bizarre de revoir le passage qu'il avait cité de La page de l'insomniaque. Comme si ça me ramenait dans une autre dimension mais une dimension importante de mon histoire. Juste avant que le vent s'élève sérieusement. Juste avant.
C'était le 2 octobre 1999, le jour du 9ème anniversaire de Fredoux.
Voilà.

On a le droit d'écrire n'importe quoi même si on n'est pas n'importe qui.
En tout cas moi je prends le droit.

Ça finit par meurtrir les orteils je trouve.

Absolument rien n'y paraît. Je sais être grande.

Quelqu'un m'avait appelée P'tite Lou.
Il ne savait pas combien il avait raison...