Insomnies chroniques

... de constater que je suis heureuse.
Lorsque j'arrive à considérer ce qui compte vraiment.

En plus j'ai appris des choses sur moi cette semaine.

Parfois je ne manque pas tant de confiance que de patience. Ou d'humilité peut-être.

L'humilité c'est un outil très important pour apprendre.
Il faut d'abord admettre qu'on ne sait pas pour faire place à ce qui veut entrer.

J'avais toujours cru que j'étais très humble. Mais c'était pas vrai.
J'avais trop besoin de me sentir solide. À cause de ça je ne l'étais pas.

Cette semaine j'ai appris que je pouvais apprendre, pas juste montrer.
Et ma foi, je ne m'en porte pas plus mal :-)

C'est là qu'on perçoit.

Cette semaine a été comme ça.

Juste moi
et l'essentiel.

C'est tout ce qu'il fallait.

J'ai envie d'être plus sérieuse. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Ou alors c'est moi qui suis dure à suivre.

Quoi qu'il en soit, j'ai envie de parler de confiance, la plus importante, celle qu'on peut avoir en soi.
Il paraît que j'en manque.
Mais j'en ai marre de me faire dire ça, c'est comme un reproche, et ensuite je me sens coupable.
Parce que je n'arrive pas à la trouver cette confiance.
And nobody is gonna bloody give it to me. So then what?

Elle se trouve où cette confiance? C'est où qu'on peut l'acheter?
Ah non, il paraît qu'il faut la construire... Avec quoi?
Avec des petites réussites, des fiertés, des victoires.

C'est comme une échelle à grimper un barreau à la fois.
Quand tu en manques un, tu prends l'autre en pleine face, et ça fait mal.
T'essaies de regrimper mais t'es toute endolorie et c'est là que tu te mets à dégringoler.
Et là y'a tout le monde autour qui dit mais non, mais non tu sais le faire...
Sauf qu'à l'intérieur de toi ça crie que tu ne le peux pas. Et ça crie plus fort.

Et qu'est-ce qui crie comme ça?
J'en sais rien.
Sans doute plein de voix du passé, celles qu'on garde sous la peau, qui restent tatouées tout le temps.

La seule solution c'est d'apprendre à ne plus les entendre, développer une surdité de l'intérieur.
Mais ça prend du temps ça.
Et pendant ce temps là tu continues de prendre les barreaux sur la gueule.

Je déteste me sentir comme ça.

Je pourrais bien vous parler d'Henri le diariste qui va organiser un grand concours de journaux et qui va gagner parce son journal c'est le plus lu au monde :-)

Et puis des Henriette qui marchent derrière lui parce que ce ne sont pas des mauviettes, non monsieur!

Et puis vous saviez qu'Henri il essaie de fiancer la timide violette Azulah?
Affaire à suivre...

Sauf que son concours c'est du solide :-)
Il paraît....

Les gens heureux n'ont pas d'histoire.
Alors quoi vous raconter ce soir?

Mais après c'est vraiment tout.

Nostalgie quand tu nous tiens.



Il y a quinze ans ces jours-ci

Mais vous avez vu la Chounette, comme elle est belle?

Ça me rappelle des souvenirs bien agréables... et si lointains...

Quinze ans dans quelques jours.
Et onze ans et demi bien sonnés...

Enfin, faut en profiter pendant que ça passe :-)

Une bloggueuse que je vous invite à visiter. Peut-être parce qu'elle est québécoise, et qu'elle semble se poser des questions aussi.
Enfin, je la trouve plutôt vraie(et vous connaissez mon à priori pour l'authenticité ;-)
Alors voilà, elle s'appelle Jolie-Mé et elle écrit Instants d'euphorie.

Jolie-Mé,Québécoise, 26 ans, totalement imparfaite et complètement passionnée.

Sympa, non?

Mais vous n'êtes pas obligés de l'aimer, j'avais juste envie de vous la présenter :-)

Prolifique, moi, aujourd'hui?
Ça doit être le café :-)

C'est un fait connu, j'adore errer sur la toile. Je n'ai pas de préjugés(ou si peu ;-)
Et il m'arrive de trouver des perles, d'autres fois des ronces.
Mais ce que j'aime sur le web, c'est que tout s'y côtoie, tout a droit de cité et pour peu qu'il y ait un écriveux et quelques liseux, des espaces se créent, des idées s'unissent ou se confrontent, Mais elles vivent.
Bon, je ne suis pas en train de vous dire que tout et n'importe quoi se justifient. Il y a sur la toile des aberrations et des horreurs, comme dans la vie terrestre. Ce que je veux dire c'est que ça me laisse à moi, comme lectrice, le droit de m'arrêter ou de passer mon chemin. Et comme créatrice, le privilège de montrer ce qui vit en moi, dans ma tête ou dans mes tripes. Ça respecte ma capacité de discernement. Et ça me plaît bien. En réalité il existe peu d'endroits sur cette terre où je me sens aussi libre et aussi respectée dans ce que je suis. Ensuite j'use de cette liberté comme je l'entends, ainsi que le fait mon lecteur.

Voilà donc pourquoi il m'arrive de m'impatienter lorsque je tombe sur des discussions à n'en plus finir sur les blogues ou pas blogues... Weblogs VS Journaux intimes et bientôt on en arrive à Blogger VS Autre machins**
.... Mais qu'est-ce que ça me fout honnêtement si quelqu'un choisit de publier une collection de bons liens alors que moi je veux vous raconter ma vie et mes pensées? En quoi ça peut me déranger? Au contraire, c'est chouette de découvrir des sites ou des informations loufoques ou sérieuses, via quelqu'un qui les partage. Moi je fais autre chose, c'est tout. Et puis je le fais via un blogue, alors que d'autres utilisent différents supports... C'est un choix. Et puis s'il arrive que quelqu'un puisse trouver ma "vie" déprimante ou sans intérêt, ça se peut, ça m'arrive aussi parfois...

Ici je suis chez moi. Et vous y êtes les bienvenus, les silencieux comme les bavards, ceux qui m'aiment bien et ceux que j'énerve. Sinon les Insomnies Chroniques ne seraient pas en ligne, elles seraient sans doute au fond d'un tiroir quelque part et vous n'en sauriez rien.
Ce qui m'embête un peu honnêtement, ce sont ces discussions à ne plus finir sur to blog or not to blog et maintenant sur comment bloguer. Oui, oui, parfaitement. Il m'arrive de penser que pour être un parfait blogueur il faut avoir entre 25 et 30 ans, connaître plein de html et autres trucs techniques pour ne pas avoir un blogspot bleu(mauve c'est bien mieux!), être lié par les plus célèbres(et croyez moi la célébrité est souvent une étoile filante) et surtout avoir lu, vu ou entendu ce qui est sorti la semaine dernière.

Bon, je sais j'exagère un peu, mais il m'arrive d'avoir le sentiment qu'on recrée le "système" et toutes ses inégalités. Sous prétexte qu'on peut tout dire dans son blog(ou son journal), on exprime des alliances et des désalliances, allant même jusqu'à créer une sorte de "jet set", dans lequel tout le monde finit par se ressembler. On cite les mêmes liens, on se fait des clins d'oeils entendus et on espère être "acceptés" dans le groupe. Ça finit par ressembler à l'atavisme adolescent. Et ça en est peut-être...

En me relisant, je m'interroge :Qu'est-ce qui me dérange là dedans?.... Bonne question puisque je parlais tout juste de la liberté... Et bien c'est simplement que je deviens mal à l'aise quand je constate que l'on finit par reproduire les mêmes patterns que dans la vie terrestre... Et moi ce que je revendique c'est le droit à la différence. Plus que ça même, la liberté de la différence et pas un quelconque embrigadement. Il existe certes une communauté chez les diaristes et les blogueurs. Moi même j'y ai quelques bons amis. Il y a des gens que j'apprécie plus, d'autres moins. Pour ces derniers je passe mon chemin, non sans m'être demandé s'ils n'avaient pas quelque chose à m'apprendre, une vision dérangeante mais pertinente à me partager. Et maintes fois j'ai dû répondre oui, peut-être....
Alors quand je lis qu'on doit ou ne doit pas mettre sa photo dans son blog, écrire ou ne pas écrire sur tel sujet, connaître telle ou telle personne ou auteur, ça me dérange profondément.
Et j'avais envie de le dire. C'est tout.

** Il existe présentement plusieurs systèmes de blogues (Niutopia, Greymatter, b2 de cafélog, etc...), Blogger en est un mais il y en a plein d'autres. Je me suis même laissé dire que "Movable type" est la vedette montante. Je laisse à d'autres le soin de vous en présenter la liste, je commence tout juste à être bien avec Blogger :-)

... de savourer un vrai café, chez moi, un mardi après-midi. Je sais, il y a plus ambitieux comme plaisirs, mais je ne sais pas pourquoi, le bon café m'inspire toute sorte d'autres délices.
Par exemple je m'imagine combien ce café serait génial au petit matin, après une nuit de câlins fous et tendres. Pas trop de mots, un peu de musique, quelques sourires et la lumière qui filtre à travers les volets. Très importante la lumière. Et le bruit de la vie dehors aussi, comme assourdi mais rassurant, qui nous dit que quand on sera prêts, toute à l'heure, il y aura plein d'autres choses à découvrir ou à conquérir. Mais pour l'instant juste nous, dans cet espèce de cocon doux et le café.

Ouff, l'insomniaque, qu'est-ce que tu te mets à écrire tout à coup?
Ben c'est ça aussi parfois une insomniaque :-)

Et puis au fond, c'était juste pour démontrer que les plus doux plaisirs de la vie sont ceux qui en évoquent d'autres.
Ou que... Le plaisir engendre le désir.... et que l'inverse est aussi vrai.

Bon c'est quand même un charmant mardi après-midi et j'en profite bien.

Just like that because it's tuesday and it's raining but life goes on, with all it's little stuff.

Marcher sous la pluie, vous aimez? Moi j'adore. Surtout quand il s'agit d'une pluie fine et douce comme ce matin. Je l'ai fait.
Et puis j'ai fait mes petites courses. Je me suis offert un cadeau à moi rien qu'à moi. Remarquez que ça me ferait bien plaisir de le partager, vous n'avez qu'à arrêter prendre un café au bunker. Je me suis enfin laissé céder à m'offrir une petite cafetière italienne, celles qui font du café si délicieux(et tout le monde sait que l'insomniaque aime énormément le café :-)
Là je suis en train de la roder. Un tour à vide pour la débarasser des résidus de production et ensuite le vrai café.

À tout à l'heure,

Maintenant un peu de sérieux. Les événements des derniers jours ont fait que j'ai omis de vous parler d'un projet qui me tient beaucoup à coeur, un tout nouveau webzine qui s'appelle Claviers intimes. Pour ceux qui font la tournée des journaux et des blogs, vous savez déjà car c'est en ligne depuis vendredi, mais pour les autres je vous assure que ça vaut la peine d'aller jeter un coup d'oeil. Ce qu'il y a d'extraordinaire à mon avis c'est que ce webzine est né d'une volonté collective, c'est à dire d'un groupe de gens qui n'avaient en commun que leur intérêt pour l'écriture personnelle en ligne. Quelques diaristes, des bloggueurs mais aussi des lecteurs. C'est un premier numéro, on prévoit une parution bimensuelle et l'équipe n'est pas du tout fermée, ça non. En fait, plus les gens auront envie de s'impliquer et de se commettre, plus ce webzine deviendra vivant, un lieu d'échange et de recul sur cette pratique qui est, avouons-le, plutôt particulière.
Quoi qu'il en soit, je suis bien fière d'avoir participé à la naissance de ce projet et de faire partie de cette équipe féconde, hétéroclite et surtout dynamique :-)

Longue vie à Claviers intimes.

que c'est mieux ainsi. Il me semble que ça ressemble plus à la police de caractère habituelle.
C'est en essayant qu'on apprend, non?

Bon ok, maintenant je peux passer aux choses sérieuses ;-)

Parce que c'est lundi sans doute.
Parce que c'est le début de quelque chose.

Et puis parce que j'ai aussi envie de m'amuser avec mon nouveau jouet, Bloggar.
C'est un éditeur de blog.
C'est surtout très très simple.
Et ça permet de poster sans être branché à Blogger. Et de conserver ses posts en attendant que Blogger aille mieux(parfois il a mal au ventre...)

Je ne sais pas du tout si je vais conserver cette couleur mais je sais par contre que j'ai le choix maintenant (je l'avais avant mais c'était plus compliqué)

Voilà :-)

Ou la sensation d'être juste sur le point de tomber. Sans savoir si et où je vais atterir.
Je débute une semaine sans travail.

Ça peut être très intéressant.
Il n'en tient qu'à moi.

J'ai peur quand même.

C'est étrange il me semble que j'en veux au monde entier aujourd'hui.

Me and me against the world...

J'espère que ça va passer.

Il y a des moments dans la vie où toutes nos émotions se retirent brusquement pour faire place à une seule. Comme de voir mon père aujourd'hui.
Son corps assailli par la maladie, amaigri, douloureux.
Son esprit qui lutte pour rester à la surface, pour trouver un sens à ce qui l'entoure, pour ne pas céder.
Et moi, entre la tristesse et la colère, je réalise sa fragilité, sa vulnérabilité, donc les miennes.

Comme une petite fille qui doit soudainement grandir et apprendre à marcher seule.
Comme une boussole déréglée qui doit trouver son nord à l'intérieur.

Je n'avais pas réalisé qu'il était si proche.