dernière lune
 

Insomnies chroniques

Dans le silence de la nuit les idées de l'insomniaque s'agitent... toujours...

sauter 

Pourquoi?

Et avant?

1.12.01

( 15:22 )

Le premier fils

Je songe à un courriel que j'ai reçu, il y a quelques temps déjà, le 1er novembre dernier. Une nouvelle lectrice qui avait apprécié son passage chez l'insomniaque mais qui se questionnait sur mes relations avec mes enfants, plus précisément avec Y.-F. Elle remarquait que depuis ma séparation nos liens semblaient à tout le moins lointains. Et elle avait bien raison. Sauf que je n'ai pas su lui répondre, son mail m'a remise devant toute ma culpabilité. C'est terrible la culpabilité d'une mère.

Quand je suis devenue mère, d'abord physiquement, puis psychologiquement, le premier sentiment qui m'a traversée fut celui d'avoir enfin compris et senti ce qu'était le véritable amour. Impossible à expliquer avec des mots, j'aimais cet être, mon fils aîné, avec toutes les fibres de mon coeur et de mon âme. J'étais à la fois émerveillée de ce miracle que je tenais dans mes bras et complètement terrorisée de l'ampleur de la responsabilité que j'avais acceptée. Les premières années de vie de mon petit oiseau furent pour moi le plus grand bonheur. Nous étions lui et moi de parfaits complices, ne nous lassant jamais l'un de l'autre. Moi, émerveillée constamment par ses progrès et sa vision de la vie tellement neuve et pure, lui obnubilé par le cocon de douceur et de chaleur que je savais si bien tisser autour de lui. Je ne sais dire si nous avons été trop proches, nous avons été comme nous le pouvions, mais ce que je sais c'est que l'arrivée du petit frère fut une épreuve terrible pour lui et un grand bonheur renouvellé pour moi.
L'amour maternel est presqu'infini. Tout l'amour que j'avais déversé sur l'aîné se renouvela sur le benjamin. Cet amour n'était pourtant pas arraché à l'un pour être donné à l'autre, mais le grand percevait les choses ainsi et ce fut le début de la division pénible, de la justification, de la culpabilité....
Le caractère passionné de Y.-F. se transforma rapidement et son comportement se compliqua. Nous allâmes bien sûr chercher de l'aide et des ressources mais malgré tout, les années qui suivirent furent très difficiles pour cet enfant sensible qui se sentait trahi.

Ajoutons à cela une relation difficile entre le père et le fils, le père trouvant que son fils prenait beaucoup trop de place et ne sachant négocier une telle émotivité qu'avec de la fermeté, je me retrouvais de plus en plus avec le rôle de la consolatrice, rôle que j'assumais avec plus ou moins d'aisance mais avec un réel effort de justice et beaucoup d'amour.
Fredoux était alors un enfant calme et peu exigeant, heureusement, mais ça ne fut pas toujours évident d'être celle que je devais être tout en continuant de travailler à l'extérieur, en tentant de conserver un quelconque espace personnel et en tentant de poursuivre une vie de couple harmonieuse....
Lorsque la dite vie de couple commença à s'effriter pour de bon, je me retrouvai en position de rompre toute la sécurité du nid de mes oiseaux et fut confrontée à être celle qui devait prendre la décision qui tue....

Au moment où je suis partie, j'ai tenté d'expliquer le mieux possible la situation à mes fils. Mais comment expliquer à un enfant que son monde va s'écrouler? Il n'y a pas de bons mots, il n'y a que le courage de poursuivre et la foi dans la justesse de la décision.
Fredoux qui avait alors 9 ans, me suivit parce qu'il avait plus besoin de la présence de sa maman que de toute autre chose. Je sais que ce fut très douloureux pour lui mais il s'accrocha courageusement. Y.-F., lui, se sentait trahi horriblement une deuxième fois. Comme il avait alors 13 ans, ce dont il avait le plus besoin était de l'approbation de son père. Normal. Étant donné que le père en question n'avait pas choisi la séparation et qu'il n'acceptait pas du tout la situation, le grand fils senti qu'il devait prendre position, ce qu'il fit, contre moi, pour son père.

Je suis consciente de la dureté des mots que je viens d'écrire. Une enfant ne devrait jamais avoir à choisir entre ses parents. Mais je n'avais pas la force nécessaire pour changer la situation. J'ai cru que le seul salut consistait à faire un pas de plus et à me donner des conditions pour redevenir forte et ensuite reprendre mon rôle de maman. J'ai cru aussi que plus je m'opposais à ce que mon fils pensait, je le renforçais dans son idée et je jettais de l'huile sur le feu de sa brûlure. J'ai cru que si je restais une seconde de plus dans cette mer de tourments je m'y noierais irrémédiablement et là je ne saurais plus être quoi que ce soit.

Mon grand a beaucoup souffert. Je n'arrivais pas à être le baume dont il avait besoin. J'ai travaillé à me solidifier, sans regarder derrière.
Je suis toujours restée présente par contre. Mon fils aîné a toujours su que j'étais là. Je me disais que quand il serait prêt je saurais l'accueillir.

Il y a quelques semaines il m'a téléphoné un soir de la semaine. Je n'étais pas en grande forme et il l'a remarqué. Il m'a dit que je pouvais lui parler, qu'il n'était plus "un bébé".... Je lui ai alors ouvert un peu mon coeur, lui ai avoué combien il me manquait, combien j'aurais voulu être là pour lui, combien je ne trouvais pas la vie simple. Il m'a alors dit des paroles que je n'oublierai jamais: " Tu sais maman, je suis conscient de ce que tu as traversé toi aussi, et je peux te dire que je t'admire de ce que tu as fait, du courage que tu as eu." Inutile de vous dire combien j'ai été émue, combien je le suis encore....

Mon fils a jeté un pont vers moi, il m'a ouvert à nouveau son coeur.
Depuis nous discutons de plus en plus. Je suis étonnée de la maturité dont il fait preuve. Mais le plus beau c'est sa sensibilité et son humanité, son amour des gens et son attirance pour les mots et l'imagination. Il m'a raconté qu'il entretenait des correspondances avec des ami(e)s et qu'il adorait écrire, se raconter, lire. En se rapprochant de son père, il a réussi à laisser s'épanouir toutes ces semences que j'avais saupoudrées en lui. C'est inexplicable mais tellement doux.

Je sais que ça n'est pas gagné. Il nous reste encore bien du chemin à faire l'un vers l'autre, mais les ponts sont jetés. Un merveilleux cadeau à recevoir juste avant Noel. Plus que ça même...

Alors, lectrice, pardonne moi de ne pas avoir donné suite à ton message avant aujourd'hui, mais sache que, bien que lorsque nous mettons des enfants au monde nous ne désirons que ce qui est de mieux tout devant, la vie a parfois de ces courbes tordues et imprévues qu'il faut savoir négocier le nez au vent le plus honnêtement possible.

À très bientôt,
# 7562173   L'insomniaque

( 12:26 )

Restée

Finalement c'est la bulle qui a gagné et ça n'est pas plus mal. En fait, j'avais bien envie de voir ce spectacle et ces amies mais j'étais bien au chaud chez moi. C'est le téléphone qui a tranché: Conversation douce, rires et complicité. Pas vu le temps défiler. Lorsque j'ai raccroché il était déjà trop tard et puis j'avais faim. Je me suis donc préparé un petit quelque chose et j'ai terminé tranquilement la soirée en musique et en lecture. Je me suis couchée relativement tôt et là... Des rêves agités m'ont bien fait sentir combien je travaille fort du dedans dernièrement. Une robe sous laquellle je ne porte rien qui s'envole complètement et moi qui m'empresse de tenter de la ratrapper et de l'enfiler au plus vite devant plein d'inconnus... Dans l'énervement je laisse mon sac à main rouge et lorsque je viens pour le reprendre... il n'y est plus... Déjà vu (pour le sac, pas la robe quand même...) Et pendant tout ce temps mon père qui m'attend impatiemment pour que je le conduise quelque part (je ne sais plus où) et Fredoux qui m'accompagne mais qui fait des chichis pour ne pas suivre. Vous imaginez combien j'étais épuisée au réveil? Si ce sont là des tensions inconscientes qui se libèrent, je ne voudrais certes pas aller faire un tour dans ma tête en ce moment.

À un peu plus tard,
# 7558914   L'insomniaque

30.11.01

( 17:41 )

Sortir?

Je ne sais pas trop si j'en ai envie. Une partie de moi veut se lover dans ma bulle du week-end qui commence, l'autre se laisse interpeller par une sortie entre copines. Besoin de retrouver mon silence, besoin de rencontrer des gens, un peu tiraillée... On verra bien, le spectacle n'est qu'à 21:00hrs et tout près de chez moi en plus. Les copines qui y seront me font du bien. Pour l'instant je déguste lentement une bière pour accueillir le week-end. Montréal est triste sous la pluie glacée de novembre. Ici je suis bien au chaud et pas triste du tout. Il ne manque plus qu'un CD choisi et la fin de semaine sera lancée parfaitement. Euh... ou presque ;-)

À très bientôt,
# 7541775   L'insomniaque

29.11.01

( 23:10 )

C... comme...

confiance... Il m'en faudrait un peu... Beaucoup?
Quand j'ai publié la nouvelle version de mon site, j'étais loin d'être sûre que ça passerait. Pourtant j'étais bien heureuse du résultat, sauf que je n'avais aucune idée de ce qu'on en penserait. J'ai donc pris mon courage à deux mains et je me suis lancée.
Bien sûr, à part un ou deux petits commentaires dissimulés, j'ai joué la grande et je ne vous ai pas demandé votre avis... Pourtant, je mourais d'envie de le connaître mais j'avais bien trop peur de le demander...
Malgré tout, certains ont eu la générosité de m'envoyer un p'tit mot :-) J'ai ainsi appris que la taille de ma police de caractère était un peu problématique disons.... Elle se révélait bien petite et encore pire semble-t-il, pour les utilisateurs de macs(ben, on ne peut pas être parfait...;-)
J'ai fait appel à mon coach, toujours aussi patient (c'est lui d'ailleurs qui m'avait aidée à mettre ce projet sur pied au départ:-) qui s'est transformé pour l'occasion en magicien du HTML et des feuilles de styles, et qui est arrivé à résoudre ce léger problème et ainsi à préserver la santé de vos yeux....
Nous nous posons encore quelques questions quant aux résultats de ces ajustements... Notamment concernant les utilisateurs de Netscape 4. Si l'un(e) d'entre vous pouvait me laisser un p'tit mot pour me dire si tout va bien, ça pourrait nous aider à perfectionner le résultat et à rendre la lecture plus...agréable...:-)
Merci du fond du coeur à ceux qui m'ont déjà laissé un message et merci surtout de votre présence. C'est aussi doux et chaud qu'un lait à la vanille avant d'aller dormir.
Ce week-end je devrais avoir du temps pour vous répondre personnellement. D'ici là, une bonne nuit de sommeil pour atteindre finalement ce vendredi bien mérité...

Très douce nuit,
# 7520041   L'insomniaque

( 22:12 )

Froid partout mais chaud à l'intérieur

Il faut dire que marcher sous la pluie verglaçante, les pieds dans la gadoue, sans parapluie, ce midi, puis ce soir, c'est une excellente façon d'attraper froid... Mais bon, j'avais des choses à faire et ce n'était pas quelques centimètres de neige, de pluie et de glace qui allaient m'arrêter...
Vous auriez dû me voir ce midi, sur le trottoir mouillé de l'Avenue du Parc, marcher vers la librairie, sous la pluie, d'un pas décidé et le sourire aux lèvres. Quand l'insomniaque a un plan.... Pourtant je n'étais pas seule à contraster avec la grisaille. À l'intersection de Laurier j'ai croisé une dame, cellulaire sur l'oreille, qui traversait en piétinant dans la "slush" tout en poursuivant passionnément sa conversation, comme si elle s'était trouvée dans son bureau. Et de l'autre côté, un homme qui attendait le feu vert pour traverser à son tour, le visage tourné vers le ciel, qui chantait gaiement. J'ai bien essayé d'entendre ce qu'il turlutait, mais le bruit des voitures, amplifié par l'asphalte humide, m'en a empêchée :-(
Je me suis alors dit qu'il fallait être drôlement imperméable pour vivre à Montréal, dans ces conditions climatiques, et vaquer à sa vie avec dynamisme et enthousiasme ;-)
Je devais d'ailleurs offrir aussi un bien drôle de portrait avec mon large sourire et ces gouttes qui glissaient le long de mon nez. Je me suis même imaginée avec une petite gouttière bien dirigée pour éviter que l'eau poursuive sa trajectoire en cascadant sur mes lèvres et mon menton. Mais je m'égare là.
De retour au bureau, après avoir ramassé une fougasse provençale à La Gascogne (oui, oui, je sais, c'est du grand luxe mais j'étais pressée et une fois n'est pas coutume...), j'ai pris bien soin de suspendre mon manteau trempé au dessus du radiateur dans mon bureau et d'augmenter l'intensité du chauffage, afin de m'assurer de rentrer chez moi dans des vêtements à peu près secs après le boulot.
À la fin de l'après-midi, repartie vers chez moi, je devais toutefois m'arrêter à la Caisse Pop et au bureau de poste, ça ne valait donc pas la peine de prendre le bus(ce que j'aurais volontiers fait). Devant le guichet de la caissière, j'eus un peu de peine à signer mon chèque pour le déposer sans dégoutter sur le papier... Puis, au bureau de poste, juste de manipuler l'enveloppe que je voulais expédier sans la détremper, relevait carrément de l'exploit :-)
C'est donc dire que quand je suis finalement arrivée chez moi, il ne restait plus un seul endroit sec sur mes vêtements. Il était temps, je commençais à moins sourire et à plus grelotter. Heureusement qu'il y avait des vêtements chauds et secs pour me changer ainsi qu'une missive-cadeau dans ma bal pour ranimer le petit feu à l'intérieur :-)
Malgré qu'il a fallu quelques heures, deux paires de chaussettes, une veste de laine bien chaude et un lait chaud vanille pour retrouver une température-confort... J'avoue que ce n'est pas bien sage d'ignorer la pluie et le froid comme ça. Il ne manquerait plus que j'attrape froid mais j'aurais bien couru après...

À très bientôt,
# 7518508   L'insomniaque

28.11.01

( 22:20 )

C'est jour de doutes...

Il y en a comme ça. Il faut vivre avec.
Doutes profonds dans tout ce que je suis.
Mon coeur était gris comme le ciel de novembre. Pas très original mais il n'y a pas d'analogie plus juste. Et les courants d'air...partout.

Ce soir il fait un peu plus clair, je vois une étoile qui scintille. C'est intermittent mais tellement mieux.

Quoi qu'il en soit, le doute est en moi et je dois l'accueillir comme le reste. Mais pour combien de temps? C'est que ça use le doute.

Il y a des jours où je suis moi et des lendemains où je suis mon contraire. Femme en négatif, de noir et de blanc. Jamais je n'aurais cru qu'un jour j'aurais envie de gris. Et pourtant si. Juste me reposer un peu dans un léger brouillard de gris, en attendant l'éclaircie.
Comme dans les jeux de mon enfance, on croisait les doigts et on criait "Times!" et soudain tout redevenait comme avant, quelques instants, le temps de reprendre son souffle et de récupérer son énergie. Mais j'ai beau regarder, je ne pressens pas de répit, juste une intensification de la perturbation...droit devant.
Et le doute vient de la question que je me pose: "Arriverai-je à tenir? Suis-je fabriquée de cette étoffe?"

On verra bien.
Parfois je sais faire des tempêtes dans un verre d'eau.
Et puis, je suis forte.
Je décrète demain un jour d'espoir.

Très douce nuit,
# 7488522   L'insomniaque

( 21:53 )

Une fenêtre

intérieur du bunker

chez moi...
# 7487749   L'insomniaque

26.11.01

( 22:58 )

C'est lundi soir après tout

et les lundis soirs c'est bien silencieux. Un peu comme le temps en suspend, quand on attend que le film commence, les yeux rivés sur l'écran.

Pourtant aujourd'hui c'était le premier jour de Maella(avec un tréma mais je ne le trouve pas sur ce...clavier). Petit bout de femme(ou peut-être de fille...) qui a décidé d'amener son papa et sa maman sur un autre continent, parce que c'est ici qu'elle avait décidé de voir le jour, et nulle part ailleurs. Jolie Maella(je sais que tu seras jolie, c'est écrit dans les yeux de ton papa et de ta maman) je te souhaite un séjour très doux sur cette terre. Puisses-tu vivre en paix et aller au bout de toi même. Bisou sur ta toute petite joue :-)

Ça me fait toujours un léger pincement au coeur quand j'apprends la naissance d'une petite fille. Oh, rien qu'un tout petit peu, je sais que je suis bien choyée avec mes deux grands fils. Mais toujours cette envie d'aider à s'épanouir une petite fleur comme disait Marylène dans son beau Coffre à instants. C'est ainsi.

Toujours bien à vous,
# 7430289   L'insomniaque

( 22:42 )

Et la mémoire

de mon ordi qui passe son temps à faire des siennes. Ce soir j'aurais voulu inclure une photo dans cette entrée mais il fallait d'abord que je la modifie un peu et je ne pouvais plus ouvrir Fireworks... :-(
Il faudra pourtant que je finisse par reformater mon système. Pas le courage. Pas la confiance surtout. Il me faudrait un super technicien avec des ailes. Un ange quoi.Mais les anges dorment au loin et au chaud et moi je reste ici avec mon système instable. Dis-moi l'insomniaque, tu crois que tu vas grandir un jour? Maybe.
Mais j'ai déjà commencé et plus je grandis, plus le plafond me semble haut..... C'est normal?

On s'en reparle,
# 7429849   L'insomniaque

( 22:28 )

Pleine ma tête

De toute cette journée, de ces gens qui ont croisé mon chemin, de ces êtres qui ont traversé l'océan, parfois le globe, pour venir se poser ici. Pourquoi?
C'est difficile à comprendre. J'écoute leurs mots, je sonde leurs regards. J'entends leur espoir de trouver un ici meilleur...
Chaque fois que j'accueille un nouveau groupe de stagiaires c'est ainsi. Je me couche le soir avec des visages et des histoires qui tournoient dans ma tête. Et plein de questions.
L'être humain est un bien drôle de phénomène. Ou peut-être est-ce moi qui suis drôle?
Il faudrait peut-être que comme eux j'aie une histoire à raconter, pour mieux sentir la leur.

Pourtant il m'arrive d'avoir envie de partir aussi. Serais-je capable de tout laisser comme eux? Et saurais-je trouver un ailleurs meilleur?
Ces questions sont sans doute inutiles. I live in Canada, land of peace and prosperity. Est-ce pour ça que l'on part? Pour sauver sa vie et gagner sa croûte? Parfois oui, il paraît. C'est de moins en moins l'envie de découvrir qui pousse les gens à traverser les océans, et de plus en plus la peur.... Dommage.

À très bientôt,
# 7429482   L'insomniaque

( 07:48 )

Étrange nuit

Remplie de rêves dans lesquels j'étais une étrangère, où j'évoluais dans des cadres qui m'étaient inconnus. Une immense résidence pour personnes âgées; une dame qui me demande de déplacer un petit sofa pour elle; la dame disparaît, personne ne sait où elle est allée; je ne sais plus quoi faire du meuble. Dans cette résidence il y avait des ascenceurs, bien sûr, dont un qui se déplaçait de façon latérale. J'observais aussi les employés entre eux; il y en avait un qui se révoltait par ce que ses collègues l'incommodaient avec leur fumée de cigarette. Il y avait des gens qui attendaient en file pour inscrire leurs parents dans cet endroit. Qu'est-ce que je faisais là? Étrange univers dans lequel tout était à sa place. Sauf moi.

Il faut vraiment que j'arrête la cigarette une bonne fois pour toute.
Qu'est-ce que je fais ici moi? Ça n'est pas chez l'insomniaque.... Mais si, puisque l'insomniaque c'est moi et qu'ici c'est chez moi.
Bon. Je me laisse le temps d'atterrir.
Après tout, on n'est que lundi matin.
Plus spontanée disait-elle?

À très bientôt,
# 7408660   L'insomniaque

25.11.01

( 21:17 )

Un saut de puce et une pirouette

Voilà ce qu'il m'a fallu pour me retrouver ici. Tel que j'en parlais un peu dans mon entrée du 10 novembre dernier, il me reste tellement de choses à apprendre, d'outils à maîtriser, de territoires à explorer... Eh bien me voilà. Après avoir réfléchi dans le silence, discuté de mon projet, navigué un peu partout pour voir ce qui existait, je vous présente ce soir "Les insomnies chroniques".
Cet endroit se transformera sûrement encore mais pour l'instant ça me plaît bien :-)
Je dirais que le principal avantage que j'y vois c'est sa possibilité d'instantanéité. Je n'ai jamais été trop reconnue pour ma spontanéité et j'avoue que le fait de devoir procéder à tout un rituel de publication et d'édition a écrémé plus d'un texte de l'insomniaque. J'ai eu envie d'expérimenter autre chose.
Voilà.
Sans doute que ceux d'entre vous qui appréciaient l'insomniaque pour ses réflexions quelquefois approfondies se sentiront-ils un peu déroutés au début. Moi-même, j'ai certaines interrogations quant à la tournure réelle que prendra cette nouvelle aventure. Mais j'en ai envie, juste pour voir. Laisser mes doigts courir sur le clavier librement, selon leur passion du moment. Un beau projet, non?
Quoi qu'il en soit, c'est lancé.
Au plaisir, le mien et le vôtre.

À très bientôt,
# 7398745   L'insomniaque