Insomnies chroniques

Lorsque j'écris ici je vous livre un entrefilet de mes réflexions. Ça ne restera toujours qu'une pensée, une vision dans un moment précis, selon l'angle qui m'apparaît dans cet instant. Je peux être triste, heureuse, profonde ou encore superficielle. Je peux être dans un moment où je m'aime bien, où je suis fatiguéé, frustrée ou bien dans un moment de découragement et d'apitoiement. Il arrive que je sois dans l'attente et l'espoir, parfois j'ai baissé les bras. Quelquefois je suis simple, ou alors au contraire, je n'arrive pas moi-même à démêler l'écheveau de ma complexité.
Tout ceci pour en arriver à exprimer que chacune de mes entrées est comme un éclat de verre, une pièce d'un tout qui bouge et change continuellement. Pas que je sois plus compliquée qu'un(e) autre, mais surtout parce que je suis humaine.
Il y a bien sûr des fils conducteurs. Ceux qui connaissent l'Insomniaque depuis quelques temps ont bien compris que je suis rêveuse, parfois un peu (beaucoup) idéaliste et que j'aime beaucoup observer les gens et les situations. Il m'arrive même d'oublier que je participe aussi à l'action. Devant un être humain je suis comme devant un livre que je ne peux plus déposer, complètement absorbée. C'est plus fort que moi. Je veux toujours connaître la suite, découvrir ce passage qui lie ou rupture l'hypothèse qui me chatouille. Pourtant je ne fais pas trop dans la psychologie(ça m'arrive quand même...) ni dans la relation d'aide. Je préfère m'émerveiller et m'étonner.
J'aime bien aussi m'étonner moi même, me dire que je ne suis pas figée. La vie s'est bien chargée de me mettre en position de le vérifier.... Même en soi il y a des terres inconnues, des richesses enfouies et parfois des précipices invisibles jusqu'à ce qu'on en frôle le bord....
À la lumière de tout ceci je me dis que Les Insomnies Chroniques sont un lieu parfait pour continuer l'exploration. Bien sûr La Page de l'Insomniaque était confortable et bien aménagée(ça c'est moi qui le dit...) J'en arrivais à me dire que c'était chez moi, que ça me ressemblait(ce qui est probablement vrai jusqu'à un certain point) mais j'avais trop souvent tendance à confondre le contenant avec le contenu, à tenter de m'exprimer en accord avec tout ce que j'avais dit ou montré auparavant. Ça fait du sens? Pour moi oui.
Je ne crois pas que ce lieu changera tout mais l'instabilité qu'il me procure est saine et je ressens un vent nouveau qui me fait du bien.
Rien que pour ça, ça vaut la peine :-)

So, stay tuned, pour les nouvelles aventures de l'ancienne Insomniaque!

Quand on a envie d'écrire et que Blogger décide de ne pas collaborer. Grrrrr....
Ça doit faire partie des moins bons côtés de cet outil. Outil, j'ai bien dit.
Il se dit bien des choses au sujet des blogs ces derniers jours (ou des jouebs)... À mon tour de mettre mon grain de sel:
D'abord je pense, comme je l'ai dit plus haut, que le blog n'est qu'un support (comme on peut écrire dans un cahier, sur une tablette, avec un traitement de textes). L'essentiel reste le contenu, soit l'écriture.
Bien sûr le blog permet des mises à jours plus instantanées, moins éditées. Ça peut plaire ou déplaire, mais de là à dire qu'on y met tout et n'importe quoi.... En fait, c'est tout comme un journal traditionnel conçu en HTML ou sur un éditeur. On peut aussi y mettre ce qu'on veut. Il y a des résultats heureux, d'autres moins.
Ceci dit, il semble effectivement y avoir une sorte d'épidémie ou d'engouement, c'est selon, pour ce médium parmi les diaristes. Pour ma part, je l'ai déjà expliqué, j'ai envie d'expérimenter une écriture plus spontanée en ce moment. Il pourrait cependant arriver que je mette en ligne des textes plus approfondis par le biais d'une page que je mettrai en lien éventuellement dans les Insomnies Chroniques.
De plus, à ce que j'ai pu voir, les pages-blogs peuvent être très jolies graphiquement, bien que plus simples. Il s'agit d'apprendre et d'expérimenter. Ça fait partie du plaisir d'écrire sur le web, du moins pour moi.
Quant à l'inconvénient, perçu à l'occasion, de devoir lire du bas vers le haut (pour suivre la chronologie des entrées), je comprends très bien que ça puisse constituer un désagrément pour certaines personnes, mais bon, c'est encore une question d'adaptation et d'habitude. Le changement ça dérange toujours un peu mais c'est sain.
Je me dis que je vais peut-être perdre des lecteurs(trices) en me blogguérisant (euh...ça se dit ça?) mais je vais peut-être en gagner de nouveaux aussi, des gens qui vont m'apporter de nouvelles idées, de nouvelles façon d'entrevoir l'écriture online, et ça c'est vraiment très chouette :-)
Il y a quelques temps encore il y avait très peu de bloggueurs(gueuses;-) chez les diaristes, le blog s'utilisait surtout chez les chroniqueurs qui s'exprimaient un peu mais faisaient beaucoup de liens(ça en prend des gens comme ça, ça nous permet de découvrir) mais je crois que le blog peut aussi être un bon support pour un journal, il s'agit de l'exploiter et de l'adapter. Merci Izo, Roxanne, Tehu et tous les autres qui m'ont permis de découvrir cette formule. Maintenant c'est à l'Insomniaque de trouver sa façon à elle de blogguer. Pour l'instant je me sens comblée par cette formule, nous verrons bien pour l'avenir :-)

À très bientôt, je le souhaite de tout coeur,

Pour aller célébrer l'anniversaire d'un ami dans un resto de Montréal, ce soir, c'est une surprise....
J'aime énormément cet ami, il y aura là des gens que je n'ai pas vu depuis près de...20 ans....
Rester dans ma bulle ou plonger vers le passé?
Ai-je envie d'expliquer mon présent? (et surtout les vingt ans qui l'ont précédé)

Dilemme.

Pourquoi le doute a-t-il tant de prise sur moi? Pourquoi je l'accueille si facilement? Qu'est-ce qui fait que j'aie tant besoin d'être rassurée?

Soudain un souvenir qui monte: Petite insomniaque qui demande à sa maman si elle est jolie(ou bonne, ou gentille ou intelligente, je ne m'en souviens pas exactement)... Mais oui, lui répond-on, pourquoi as-tu besoin qu'on te le dise sans cesse? Sans cesse? Mais non, juste l'entendre et surtout le lire dans tes yeux rien qu'une fois petite maman.

C'est tout pour ce soir, c'est déjà trop.
Je n'aurais probablement pas dû...

un joli ange avec des étoiles pour coller dans mon cahier. Mais dans un format que je n'arrive pas à récupérer, je ne suis donc pas capable de le coller ici.
Dommage, il est très joli.

Une autre fois peut-être,

Correction :-)

On me l'a renvoyé sous un autre format, le voici:

Merci petite soeur :-)

formé par les feuilles qui dansaient avec le vent et quelques papiers égarés. Joli.
Tout à coup un souffle un peu plus fort que les autres entraîne un quelconque sac de pain vide très haut vers le ciel. Il va retomber et rejoindre la sarabande joyeuse, forcément.... Non, il continue de s'élever, agité par les vents contraires et taquins, il monte encore, plus haut que les édifices, il part vers l'est, loin, il s'élève encore, il disparaît alors que mes yeux tentent de le suivre, que mon coeur tente de s'envoler avec lui. Il est parti. Je reste ici. Mes yeux redescendent vers les feuilles qui continuent de tourner en rond et qui ont déjà trouvé d'autres partenaires. La ronde absurde se poursuit.

Toujours là,

ça fait parfois des étincelles mais rarement des feux d'artifices.... Je compare souvent l'ordinateur à une voiture et l'informatique à la mécanique. Les "vrais" ont toujours la tête sous le capot. Ensuite il y a les conducteurs, comme moi, qui n'aspirent à rien d'autre qu'à se déplacer du point A au point B....
Pourtant je ne suis pas limitée en raisonnement mais je pense qu'il me manque encore la base qui m'empêche de bien saisir les principes et les enjeux et ça ça m'énerve. J'ai bien du mal à faire les choses parce qu'on me le dit, j'aime bien comprendre. Je suis certaine que je ne suis pas la seule.
Encore ce soir, mon ordi a décidé(suite à de graves négligences de ma part, je le concède) de manquer de mémoire au point de ne même plus savoir ouvrir mon navigateur. Je me voyais déjà devant un reformatage majeur dont je n'avais d'ailleurs pas la moindre idée comment faire.
Et là, pas à pas, on m'a guidée à travers quelques opérations assez simples dans l'ensemble, vers une meilleure santé mnémonique pour mon fidèle complice d'insomniaque. Thank God for MSN et sa relative légèreté, sans quoi je ne m'en serais jamais tirée seule et je ne serais pas en train de vous écrire ces quelques lignes...

Une chose que je remarque par contre (et pas peu fièrement ;-) c'est que je progresse, lentement mais sûrement. Sauf que j'envie plus qu'à mon tour cette nouvelle génération qui grandit avec l'informatique comme moi j'ai grandi avec la....télé?....(pas sûre que c'est la meilleure analogie...) M'enfin, on se comprend. Chaque nouvelle connaissance m'est acquise après moult maladresses. Un peu comme si je tatonnais dans le noir. Frustrant parfois.

Ceci dit, je ne deviendrai jamais une informaticienne, ça c'est clair. Mais un jour je saurai effectuer les changements d'huile sans harceler le mécanicien, ça oui!
J'aurais eu bien d'autres réflexions à vous livrer mais toute mon énergie a été consacrée à être une bonne élève ce soir.
Et ma foi, je crois bien que je mérite une belle étoile, ou même un ange dans mon cahier!

Très douce nuit (à vous ET à moi :-)

voilà ce que représentent ces bouts de choux que j'ai le plaisir de cotoyer quotidiennement parce qu'ils fréquentent la garderie au rez de chaussé de l'édifice où je travaille. Je les vois entrer et sortir, se tenant la main deux par deux, parfois trois par trois. Je les observe alors qu'ils s'amusent dans la petite cour pendant mes pauses et ils me permettent de décrocher totalement de mes préoccupations sérieuses d'adulte...
Il m'arrive d'entrer silencieusement dans leur monde, de me mettre à voir les adultes qu'à hauteur de cuisses et à trouver le monde si vaste.
Particulièrement aujourd'hui, dans l'air presque printannier de cette fin d'automne, certains des tout-petits s'amusaient à danser. Deux par deux, tenant leur partenaire par les mains, ils valsaient en souriant suivant un rythme intérieur et très personnel. Impossible de ne pas sourire devant leur plaisir évident. J'ai de la chance :-)

Je veux aller à la garderie moi aussi...

Merci Ophélie

Il est presque 2 heures du matin. Je viens de m'éveiller, tremblante, d'un des pires cauchemars que je n'aie fait. La dernière fois que j'ai fait un "vrai cauchemar", le genre dont on s'éveille en sueur, incapable de rationaliser et de se rendormir, dont la seule solution semble être d'allumer la lampe et de se blottir contre quelqu'un, je devais avoir environ 13 ou 14 ans, et je me rappelle encore de ce cauchemar. Il s'agissait d'un serpent orange très clair qui me poursuivait partout dans mes activités(qui se déroulaient alors dans un collège, bien sûr). Le seul autre avant ça, dont je me souvienne, j'étais toute petite fille(peut-être 6 ou 7 ans) et une sorcière était venue dérober l'argent de mon père durant la nuit. Je me souviens cette nuit-là avoir réveillés mes parents, en pleurs, en leur racontant mon horrible rêve, je me souviens même de combien mon coeur battait fort. On m'avait renvoyée au lit en me grondant un peu parce qu'il était "très tard et qu"on travaillait le lendemain, très tôt"...

Je viens de faire le troisième et comme cette fois encore il n'y a personne à réveiller près de moi, la seule place où je peux trouver un peu de réconfort et surtout ramener le rythme de mon coeur à la normale pour pouvoir me rendormir ensuite parce qu'il est "très tard et que je travaille demain, très tôt", c'est ici. Après avoir été ramenée à la conscience, de façon fort désagréable, par une horrible bête, genre scorpion, qui n'arrêtait pas de grossir et qui se collait à moi ainsi qu'à des gens que j'aime, je me dis que de surfer un peu, à la recherche d'une entrée substantielle à lire, afin d'oublier cette affreuse créature,me fera grand bien. Je tombe alors pile sur l'entrée de cette diariste dont la réflexion nourrit toujours la mienne, et cette fois, mine de rien, elle nous entretient d'éveil à la conscience....

Je suis encore un peu trop habitée par ce cauchemar et, disons le, trop endormie et fatiguée pour produire une analyse sensée de tout cela en lien avec mon rêve. Mais je sais qu'il y a un lien très clair, que ce rêve me ramène à quelque chose de fondamental qui me hante et me colle à la peau. Je sais que même si je le dissimule dans une cave humide et obscure, il continue de grandir et de prendre de l'importance. Il peut même s'en prendre à mon fils(dans mon rêve c'était le cas). Et le pire c'est que je "n'osais pas" le tuer même lorsqu'il était petit et que je l'ai trouvé dans mon lit...parce que c'était vivant et qu'on ne peut pas. Ce sentiment était très fort dans mon rêve et je sens que ça a aussi un lien direct avec l'enseignement que je peux en tirer pour ma vie. Je ne suis pas sûre en quoi mais je vais bien y réfléchir. Il faut que je ramène la créature à ma conscience sans quoi elle va continuer de me poursuivre et de me menacer. Il faudra pourtant que je l'affronte plutôt que de l'enfermer.

Suffit pour cette nuit. Cette entrée semble probablement un peu bizarre mais c'est la première fois que mon journal m'aura servi de refuge instantané aussi directement.
Je dépose tout ça ici, je me relis une seule fois pour éviter les fautes et les coquilles grosses "comme ça" et j'y reviens bientôt. Juste avant je remercie Ophélie d'en avoir fait autant de son côté. La vie est tissée d'heureuses coincidences comme ça qui deviennent parfois autant de lumières dans la nuit.

Je vais maintenant tenter d'aller dormir à nouveau. Ça ça n'est pas gagné.

Allez courage...:-)

Toujours en rentrant du boulot (décidément j'ai une vie trépidante après 17:00hrs), après avoir laissée ma collègue qui habite à plusieurs rues de chez moi, j'ai eu soudainement envie d'accélérer le pas. Pas parce que j'étais pressée mais plutôt parce que j'avais envie de sentir mes jambes bouger et mon sang circuler. Étrange vous trouvez? Pas tant que ça au fond, vous voyez, cet après-midi, lors d'une pause, avec d'autres collègues, l'âge et la santé sont venus sur le sujet. En fait, l'une d'entre elles, âgée de...bientôt 38 ans... nous entretenait de certains maux qu'elle avait développés ces derniers mois et des médicaments qu'elle devait prendre pour les soulager. Sa principale conclusion pour expliquer l'arrivée de ces désagréments fut....l'âge... comme un inéluctable facteur contre lequel il n'existait aucune autre alternative que....les médicaments...et encore....

Ce genre de discours me fait réagir parce que.... pourquoi au juste? Eh bien parce que j'ai grandi dans un environnement familial où les petits et les grands bobos ont toujours occupé une grande part de l'attention et de l'énergie et que j'ai développé une intolérance en quelque sorte.
Je ne dis pas que les années n'affectent en rien le rendement de notre corps. Je dis juste que c'est trop facile d'accepter ces limites passivement. Dans mon livre à moi, commencer à avaler des pilules de toutes les couleurs à 38 ans sans prendre la peine de questionner sa qualité de vie, c'est baisser les bras beaucoup trop facilement.
D'aussi loin que je me souvienne ma mère avait du mal à bouger. Un jour, un médecin un peu moins complaisant que les autres sans doute, lui avait prescrit...de bouger plus... Elle a été légèrement insultée et n'est jamais retournée le voir.

Bon, visiblement ce sujet me retourne à l'envers. Je n'ai pas l'impression de savoir vraiment bien expliquer mon sentiment(est-ce que ça s'explique d'abord un sentiment?)

Je pense que la vie est précieuse et que ceux d'entre nous qui avons la chance d'être dotés d'une bonne santé et d'un corps solide et fonctionnel, avons le devoir de l'apprécier premièrement, puis d'en prendre grand soin.

Voilà pourquoi j'ai eu envie de marcher d'un bon pas ce soir, parce que j'ai la chance de pouvoir le faire. Merci la vie :-)

Très bonne nuit,

Une collègue me faisait remarquer en fin d'après-midi, alors que nous marchions en revenant du boulot, que les maisons étaient beaucoup plus décorées et illuminées cette année. Elle attribuait cet état de fait à la morosité qui règne un peu partout sur la planète(et qui semble se refléter sur bien des gens dernièrement). Elle disait qu'en période trouble les gens ont plus besoin de faire la fête pour oublier que tout va mal. Possible.
Pour ma part je ne saurais attester du fait que les rues de Montréal sont plus garnies cette année parce que ce n'est que mon deuxième Noel "en ville" (en tout cas depuis au moins 13 ans) et que je n'ai pas trop remarqué l'an dernier.
Je sais par contre qu'il y a de bien jolies décorations à certains endroits et que marcher en début de soirée, particulièrement lorsque la température est douce comme ce soir, est fort agréable. Ça me donne presqu'envie de participer à l'ambiance. Chouette, non?

Il y a cependant vraiment des gens qui exagèrent sur les petites lumières. Franchement. Serait-ce la vilaine grincheuse qui remontre le bout du nez? ;-)

Peut-être bien que oui....

en parlant de courriel, ça me fait penser, merci très fort à tout ceux d'entre "vous" qui m'ont écrit ces derniers jours. J'ai un peu de mal à trouver le temps de vous répondre convenablement en ce moment. Je manque de temps, de concentration et je suis sans doute un peu paresseuse (rien qu'un soupçon)... Enfin, vos mots(et vos photos!) me touchent, vos idées m'interpellent et je vais tenter de faire ça d'ici le week-end. Soyez indulgents...:-)

Vous ai-je dit combien j'adore cette nouvelle formule pour ma page? Ça me donne la chance de revenir autant de fois qu'il me plaît dans une journée, même pour rajouter des petits détails qui m'ont échappé.
Je sais par contre que ce n'est pas évident pour ceux qui aiment bien lire les entrées dans l'ordre. C'est une adaptation je crois.

Cette fois-ci je vais me coucher...;-)

Courriel complètement éclaté que j'ai reçu ce soir d'une amie de très longue date. J'avais l'impression de lire une chronique. Elle m'a fait bien rire, m'a donné aussi un ou deux pincements au coeur. Elle me parlait de décembre...
Je crois que c'est vraiment le pire mois à traverser quand on tente de braver les "il faut" et les "on doit". Dès qu'on se retrouve dans une position un peu marginale par rapport au modèle traditionnel ou "politically correct" (Décidément c'est un lundi "guillemets" ;-), le "temps des fêtes" dans lequel on nous pousse de force, devient un moment à passer.
Attention, je ne dis pas que je ne vois pas la magie qui est dans l'air. Je la sens très bien. Mais l'aspect financier et personnel qui prévalent dans ma vie alourdissent un peu cette joie "obligée"... Je vous entends penser "Mais, Noel c'est l'amour" et c'est vrai, dans une certaine mesure. Et puis, de plus, l'amour... ça signifie d'être en compagnie de ceux qu'on aime, non?
Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas triste. Je constate, c'est tout. Je ne demande rien de mieux qu'un Noel blanc avec ceux que j'aime. Ça ne sera pas cette année, enfin pas totalement. Et chaque fois qu'une musique ou une décoration me plongent dans "la magie" de Noel, je me mets immédiatement à penser que cette année la magie ne sera pas tout à fait au rendez-vous. Soit. J'accepte. Mais vivement janvier en attendant.

Je me dis que la meilleure façon de vivre tout ça dans la douceur c'est de me rebrancher avec l'essentiel du sens de cette fête. La naissance et le début d'un temps nouveau. Ça me convient.

De plus, j'ai la chance de ne pas être la seule dans mon entourage à vivre ce Noel dans cet esprit. Merci amie de tes mots. Et pourquoi pas une petite fête pour rendre ça un peu plus entraînant? C'est précieux l'amitié qui traverse les années et les tempêtes. Un autre cadeau.

À très bientôt,

J'ai longtemps hésité à écrire le pronom "vous" dans mes écrits virtuels. Comme si une certaine pudeur m'en empêchait. Comme si je voulais me dire que je ne m'adressais à personne dans cette page. Pourtant je sais que "vous" existez, puisque mon compteur calcule "vos" visites quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement et même annuellement. Comme j'ai voulu plonger dans une nouvelle formule, je dois bien accepter ce qui monte avec. Et de plus en plus le "vous" surgit. Il m'arrive de le censurer mais pas ce soir. Laissez moi "vous" écrire. On verra bien.

Bien à "vous"

juste bien. Assise ici devant l'écran par un lundi soir très calme. Toute à l'heure Blogger ne voulait pas s'ouvrir et je ne me suis même pas énervée. J'ai juste continué à lire et à surfer en me disant que j'avais envie de vous écrire que je suis bien. Voilà.

À toute à l'heure,