Insomnies chroniques

C'est ce serrement que je ressens au centre de ma poitrine quand je pense à tes petits mots, quand je réentends ta petite voix. Cet amour qui me rappelle que le temps ne cesse de couler. Cet amour que personne ne sait décrire avec justesse parce qu'il manque toujours quelque chose. Cet amour qui est venu deux fois dans ma vie mais qui serait venu douze fois que ça n'aurait rien changé tant il est unique.
Cet amour qui me rend si triste parce qu'aussi fort qu'il soit, il est impuissant à t'empêcher de souffrir. Ni toi d'ailleurs. Comme ce soir, ta gorge qui brûle et moi qui ne sais pas éteindre ce feu. Et toi toutes ces questions auxquelles je ne peux qu'acquiescer mais jamais y répondre. Cet amour de ta maman oiseau qui n'a pas pu faire autrement que de te laisser venir au monde pour laisser la vie te sculpter en t'arrachant de tous petits morceaux pour faire de toi un homme. Et de toi aussi.

Cet amour si maladroit et si parfait à la fois. J'aimerais tant qu'il te protège contre tout même si je sais qu'il n'est qu'un moment dans ton voyage.

Je te l'offre quand même puisque c'est tout ce que j'ai.

Ce que je viens faire ici jour après jour. Quelle est l'importance de ce lieu ou plutôt de ce geste quasi-quotidien que j'accomplis depuis maintenant presque quatre années ? J'avoue qu'il m'arrive de trouver ça vide et insignifiant ou alors de ne pas comprendre vraiment cette flamme qui m'anime et qui me pousse à déposer des mots ici.

Mais ce qu'il y a c'est que ça me fait du bien. Beaucoup de bien. C'est peut-être parce que c'est la seule chose que je fais uniquement pour moi, comme et quand j'en ai envie. Enfin, presque la seule chose.

Qu'il y a un concours ici et qu'on peut voter. Moi j'ai fait des choix en tout cas. Pas évident, non vraiment pas. Je n'en dirai pas plus même sous la torture :-)
Sauf peut-être pour vous encourager à voter afin que la sélection soit la plus représentative possible. Ça n'est pas douloureux et ça nous force à sortir de notre chemin habituel. Et ça ce n'est jamais mauvais.

J'ai traversé ce jour mieux qu'on aurait pu l'imaginer. Soit ce sont les Tylénols qui font autre chose que bousiller le foie ou alors je suis forte. Enfin, sans doute quelque part au milieu. N'en reste pas moins que j'ai abattu une super journée de travail et que je suis revenue ce soir dans un magnifique coucher de soleil à travers les flocons et je n'avais même pas mal !

Il faut quand même que je mentionne la chute moche de la fin de cette journée : Comme toujours au retour du travail, j'ouvre mon ordi et je prends mon courriel. Mais là, ce soir, impossible de me brancher à Internet. J'appelle donc les services techniques de Sympatico Haute Vitesse, je réponds de mon mieux à toutes les questions du technicien-sympa-qui-doit-s'assurer-que-le-problème-n'est-pas-au-bout-du-fil (moi, quoi...) pour finalement apprendre que mon modem est grillé et que je dois attendre la livraison postale d'un nouveau modem d'ici trois à cinq jours. Le hic c'est que c'est la deuxième fois en 3 semaines. Dire que mon grille-pain bas de gamme fonctionne parfaitement depuis deux ans et demi. En attendant je réussis à surfer bravement à travers mon bon vieux modem 56 K sauf que... Ben on s'habitue à la Haute Vitesse, n'est-ce pas ? Moi qui disais, pas plus tard que l'an dernier, que je n'avais pas vraiment besoin d'un tel gadget. Il faut croire que les gens et leurs besoins changent.
J'espère par contre que ça ne deviendra pas une habitude ces ennuis. J'ai autre chose à faire tout de même et puis je n'aime pas particulièrement parler aux techniciens des services techniques. Rien de personnel, je vous assure.

Z'avez vu le temps qu'il fait dehors ? Et à l'intérieur ce n'est guère mieux si j'ose dire. Toujours ce mal de gorge et d'oreilles en plus d'un nouveau mal de dent que je soupçonne de n'être là que pour accompagner le côté droit de ma tête dans son festival de bobos. Le tout agrémenté de quelques frissons qui laissent croire à une légère fièvre. Et après tout ça faut s'habiller pour sortir dans la pluie verglaçante, le grésil et la neige. En vérité je ne me sens ni assez malade pour rester, ni assez bien pour sortir. C'est malin.

Envie de retourner sous la couette et plonger dans le dedans... dit-elle en terminant son café tout en se demandant ce qu'elle allait porter pour aller au boulot.

*Soupir*

Y'a pourtant un très bon signe dans l'air: Blogger ET w.bloggar fonctionnent parfaitement depuis hier soir pour moi. Ça faisait des mois que ça n'était pas arrivé. C'est vraiment digne de mention.

En avant la journée !

J'ai mal dormi cette nuit. Peut-être le thé d'hier soir. Pourtant c'est si bon un thé chaud. Je n'aime pas me dire que je n'aurais pas dû mais peut-être que je n'aurais pas dû. Et puis je me réveille avec un mal d'oreilles et de gorge. Je n'ai pas le temps d'être malade. Pas besoin non plus. Sauf que quand ça arrive il n'y a pas de négociation possible, c'est comme ça.

Le truc c'est qu'il y a un groupe qui compte sur moi ce matin. Je sais, personne n'est irremplaçable. Alors pourquoi est-ce que je me sens irremplaçable ce matin ? C'est sans doute mieux ainsi. Ou pas.

Voilà comment je me sens par ce beau lundi matin. Eh oui le pire c'est que je trouve vraiment que la vie est belle, un peu bousculante mais belle.

Deux Tylénols, un café bien chaud et fort et un sourire qui vient du coeur. Ça devrait aller :-)

Sinon on avisera.

Vous avez peut-être remarqué que la boîte à commentaires est revenue durant le week-end. Ça faisait quelque remarques que je recevais à cet effet et j'ai eu envie de la réinstaller. Alors voilà, nouvel essai. Au plaisir de vous lire :-)

Qu'avec mon entrée précédente je vais vous dire que le week-end est passé trop vite. Et c'est bien vrai. Et bien rempli en plus. Mais je n'ai pas envie de me plaindre, c'est juste que certains jours j'ai le sentiment de vivre plusieurs vies en même temps et toutes intenses. Juste quelques impressions glanées ça et là durant le week-end :

Les vendredis soirs sont parfaits pour se reposer.

Les samedis matins font résonner le téléphone.

Je ne suis pas la seule dans mon entourage à vivre intensément. Peut-être le début de l'année de la chèvre ?

Je suis inspirée pour un article dans le prochain numéro de Claviers Intimes sur l'anonymat mais je n'arrive pas à me concentrer suffisamment longtemps pour l'écrire.

Mon amie C. était vraiment très belle et rayonnante pour son anniversaire samedi soir(en fait, son anniversaire est demain vraiment) et là soirée était fort sympa même si j'ai dû mettre des heures supplémentaires comme conseillère en emploi. Pas grave, ce fut agréable :-)

Je fixe la date de mon arrêt de fumer au 28 février prochain. Il me reste 25 jours pour me préparer. Si j'en ai marre avant je n'attendrai pas.

Ça prend du courage pour affronter les croches de la vie parfois, surtout au coeur de l'hiver. J'ai des amies très courageuses. J'espère savoir être là pour elles.