Juste en passant, pour vous dire que ça va bien:)
J'ai débuté l'animation d'un atelier de recherche d'emploi aujourd'hui et mon groupe de participants est super:) Ils ont tous un parcours tellement riche et courageux:) Pas facile immigrer au bout du monde. Surtout quand on n'en a pas vraiment le choix...
Enfin, vous connaissez ma chanson, je ne vais pas vous la rabacher encore mais j'avais juste envie d'exprimer que c'est par des journées semblables que je sais pourquoi je fais ce métier:)
Demain j'aurai 39 ans... C'est beaucoup et c'est peu. Il s'agira donc pour moi de faire en sorte que la dernière année de ma trentaine soit bien utilisée:) Il me reste encore tant de choses à faire, tant de rêves à réaliser... Heureusement:)
Alors, j'essaierai de vous écrire un p'tit mot demain, en attendant, souriez, la vie est courte, précieuse et fragile...
À très bientôt,
L'insomniaque:)
Quelqu'un peut-il me dire pourquoi la vie se présente toujours en concentrés? Rien, le vide, nada... Puis, tout arrive en même temps...
On m'invite, me réclame et certains me somment... (mes fils;)
Hier soir j'ai reçu trois appels super sympas et reçues des invitations très intéressantes:) Dommage que je n'aie pas pu toutes les accepter mais bon, c'est la pensée qui compte:)
Petite parenthèse philosophique sur les hommes (ou les mecs si vous préférez;) Y-a-t-il quelque chose à comprendre à leur propos? En tout cas moi j'y renonce... J'ai l'impression que pour eux (ou pour certains du moins) l'amour est une sorte d'aventure à l'Indiana Jones et que plus le périple est périlleux, plus l'objet est désirable...
Peu importe le contenu. Je dis ça surtout suite à une conversation que j'ai eue avec un ami qui n'arrête pas de rencontrer la FEMME de sa vie dernièrement;) Et cette FEMME est en général quelqu'une de fuyante, de confuse et de totalement volatile(sans oublier fort jolie;)... Et il rajoute qu'il se sent prêt à s'établir, à fonder une famille... Hum...
Laissez-moi douter de ses motivations inconscientes... Enfin, je dis ça de lui mais je constate dernièrement que c'est le cas de plusieurs hommes entre 35 et 40 ans que je croise ces derniers temps.
Je ne veux pas leur lancer la pierre, parce qu'à bien y penser je connais plein de filles qui tombent amoureuses continuellement de vilains machos impénitents... Serait-ce là un reflet des contradictions de notre société?
À ce même propos, je lisais dernièrement (par pur désoeuvrement;) les petites annonces de recherche de partenaires dans La Presse... Eh bien, sur 100 annonces (de homme cherche femme) 75 spécifient s'adresser à des femmes minces et très jolies, 10 à des femmes au poids proportionnel (à quoi exactement?), 15 veulent des non-fumeuses sans enfants et 10 autres des femmes «au passé réglé»... C'est sans compter les descriptions dont s'affublent les annonceurs: «Romantique et non-fumeur» «Beau corps et belle âme» «professionnel à belle apparence» (hum... apparence de quoi?;)
Et ces femmes qui demandent des hommes avec tous leurs cheveux et une autonomie financière... Personnellement, avoir à choisir, je préférerais moins de cheveux mais toute sa tête ainsi que moins de fric et une autonomie affective... mais bon... ;)
Un chausson aux pommes avec ça? Heureusement que je prends un recul face à cette course (donnez moi une chance;) Car je trouve cela bien déprimant de constater qu'on consomme de la relation comme on consomme tout autre bien.
Alors j'entame le week-end entière et souriante, aventureuse et gourmande, libre d'esprit et de corps:) Ça ressemble à une petite annonce ça? ;) Ça n'en est pas une, c'est plutôt la constatation de mon état d'esprit présent.
Je vous en souhaite aussi un merveilleux (de week-end:)
À très bientôt,
L'insomniaque:)
Voilà ce dont j'aurais envie ces temps-ci. Pas partir pour toujours mais disons m'évader, prendre des vacances, voir des ailleurs.
J'ai l'impression que partout où je regarde quelqu'un me parle de voyage, me montre des photos, me raconte des histoires lointaines. Et j'ai l'impression que moi je suis vissée ici...
Pourtant je suis dans un nouvel environnement mais il semble que ça ne suffit pas. Aujourd'hui, au bureau, il y avait une rencontre d'information pour les nouveaux arrivants (rien de surprenant jusque là...;) et certains avaient amené leurs enfants. Pour les occuper en attendant, on leur a installé la télé avec le vidéo pour qu'ils regardent tous ensemble le film E.T. Tout ça juste en face de mon bureau. C'était si mignon de regarder ces enfants de tous les âges et de toutes les origines regarder sagement la télé et même arriver à converser entre eux. Il faut dire que certains langages, dont le rire, sont universels. Et je me suis mise à manquer mes fils à moi.
Étrange insomniaque... Tu te dis en vacances de mamantitude et tu n'arrives même pas à en profiter...
Il faut croire que l'être humain (dont je suis une digne représentante) est tissé de contradictions. Envie d'être seule et envie d'être entourée. Envie de penser à moi et envie qu'on ait besoin de moi...
Envie de partir et envie de me retrouver chez moi.
Vous comprenez pourquoi je n'écris pas trop ces temps-ci? En espérant que ça passera. Il paraît que ça passe toujours:)
À très bientôt,
L'insomniaque:)
Ils avancent, un à un, me mènent toujours un peu plus loin, malgré mes peurs. Et je suis là, derrière eux, à me demander dans quel pays ils me conduisent. Pour rien au monde je ne voudrais qu'ils s'arrêtent, mais je commence à ne plus reconnaître les paysages environnants et ça, c'est inquiétant.
Je suis brave, j'avance un peu le nez en l'air en lançant à qui veut l'entendre: « Ça va bien, très bien, tout est sous contrôle...» Mais au fond, je n'en sais plus trop rien. Je fais confiance à la vie, elle a toujours pris bien soin de moi mais ma foi est parfois ébranlée...
Pourquoi je dis tout ça? Parce que cette espace est pour moi et que je n'ai pas envie d'y jouer à rien, je veux dire les choses telles qu'elles sont.
Il y a des choses qui se libèrent en moi et ça fait du bien mais je suis aussi confrontée à des difficultés, des prisons que j'ignorais. Et si je ne les dis pas, elles m'enfermeront encore plus profondément.
Cette petite fille en moi, celle dont j'ai si souvent parlé, eh bien, elle est un peu malmenée ces temps-ci. On lui en demande beaucoup et elle essaye d'en donner mais elle a aussi envie de jouer encore un peu.
Et puis il y a ce silence. Celui du soir. Celui que je ne peux étouffer derrière un écran. Celui des soirs où le téléphone ne sonne pas, où les mêmes CD ont joué trop souvent, où les vieilles douleurs se réveillent. Je veux l'entendre ce silence, après tout, il fait désormais partie de ma vie. Je sais qu'il a quelque chose à me dire, mais j'ai du mal à l'entendre bien.
Bien sûr je suis un peu triste, la tristesse fait partie de la vie, au même titre que la joie. Mais je prétends que cette tristesse est un maître pour moi, qu'elle a des leçons à m'enseigner.
Il y a un an je vivais un bonheur immense. Ce bonheur avait empli un creux profond en moi. Ce bonheur s'est retiré, reste le creux.
Qu'ai-je à découvrir dans ce creux?
Je réalise que j'ai toujours eu tendance à remplir les vides avant de les sentir, peu importe ce que j'y mettais, tant que je ne restais pas vide. Cette fois-ci je refuse de le faire. Ça coûtera ce que ça coûtera.
Voilà où j'en suis ce soir. Rien de bien dramatique mais il faut que je traverse ce désert avant d'atteindre la mer. Parce que j'ai encore l'intention de naviguer, bien sûr:)
Dans une semaine tout juste, j'aurai un an de plus et pourtant mon corps ne le sent pas, au contraire, il a de plus en plus envie de bouger:) Mais à l'intérieur il me reste des résidus de ma vieillesse antérieure. C'est à cela que je veux m'attaquer dans les semaines et mois qui viennent.
L'insomniaque mue du dedans... Que découvrira-t-on sous ces vieilles protections?... Nous verrons bien... Chose certaine, je crois bien que le risque en vaut la chandelle:)
À bientôt,
L'insomniaque