Voilà deux opérations bien banales qu'il faut tout de même accomplir régulièrement sur nos vêtements (entre autres) et lorsque les appareils qu'on utilise pour le faire ne sont pas installés, deux choix se présentent à nous: la buanderette ou les parents:)
Ce week-end j'ai opté pour le deuxième et, bien que je sois très bien accueillie, ça me permet de mesurer combien je me suis habituée vite à ma nouvelle vie:)
M'enfin, j'aurai des vêtements propres pour cette semaine, c'est déjà beaucoup. Et de plus, j'ai le plaisir de pouvoir surfer un peu et de rattrapper certaines lectures de journaux web que j'ai bien négligés dernièrement.
En fait, la vie dans la grande ville me permet d'observer la vie d'un angle différent mais tout aussi intéressant. Bien que mon regard sur la vie des gens soit moins intime et plus extérieur, ce qui me fascine c'est de constater combien les plus grands contrastes peuvent coexister dans des espaces sommes toutes, assez restreints.
Les gens à Montréal sont souvent pressés mais rien n'empêche de lire sur leur visage. Certains sont très seuls, d'autres se croient arrivés (où?) et d'autres encore ont peur (de quoi?)... Chose certaine, chacun a sa petite histoire et ces histoires sont parfois
entremêlées les unes aux autres de façon presqu'impossible à déchiffrer.
Vous voyez, l'insomniaque survit et prospère, même à Montréal et loin de son clavier:) En fait, je redécouvre le plaisir d'écrire et de lire sur du papier:)))
Alors ça me dit que la vie nous heurte et nous transforme, qu'on le veuille ou non, mais qu'il y a toujours un cadeau de caché dans tout changement. Il s'agit de s'y ouvrir plutôt que de se concentrer sur ce qui part... Belle théorie me direz vous, mais pour l'instant, dans ma vie, elle est tout à fait vérifiable:)
À très bientôt,
l'insomniaque:)
J'ai trouvé une place d'où je peux écrire sans avoir l'impression d'empiéter sur rien ni personne:))) Je me suis abonnée à un café internet et je peux dorénavant venir ici quand j'en aurai le goût (ou presque;) et m'exprimer tant que j'en ai envie:)
Voilà le petit cadeau que je me suis offert â la veille de mon premier week-end montréalais. Bien mérité, vous ne trouvez pas? Moi si:))))
Comme je le faisais déjâ remarquer plus tôt cette semaine, je trouve Montréal bien amicale et accueillante:) Â plusieurs reprises cette semaine je suis sortie et chaque fois j'ai rencontré quelqu'un que je connaissais, comme si la vie me disait: «Vas-y, respire et souris, tu es sur la bonne voie:)» Et j'ai bien envie de la croire.
Hier soir, petit 5à7 dans un bar sympa de la rue Mont-Royal avec un ami précieux et cher:) Aprês notre biêre, comme la discussion était intéressante, nous avons décidé de poursuivre dans un petit resto végétalien (pas la même chose que végétarien:) que je ne connaissais pas du tout. Nous nous installons sur la terrasse arriêre et nous commençons â manger et soudain, toute une bande de copains communs à moi et â cet ami, débarquent joyeusement...par hasard:))) Nous aurions espéré les rencontrer que nous aurions cherché et attendu en vain toute la soirée.... Comme c'est drôle la vie:)
Nous avons passé une soirée super agréable mais je me suis couchée très tard... Je sais, pas raisonnable la Lou:) mais très vivante:)
Donc je suis ici â vous écrire de mon petit cyber café et je vous fais un super sourire:) Pas mal non?
A très bientôt,
L'insomniaque:)
Cette arrivée à Montréal (devrais-je dire atterrissage?;) me plonge dans un état d'esprit tout à fait particulier. D'abord je me sens comme une touriste, je ne peux m'empêcher de regarder partout, je n'ai pas assez d'yeux pour tout voir.
Comme je marche beaucoup, j'emprunte constamment de nouveaux trajets et je ne cesse de m'émerveiller à découvrir les différents quartiers et visages de cette ville.
De plus, je me sens étrangement libre... Il est vrai que les enfants étant avec leur père pour les deux prochaines semaines, je vis une liberté d'action que j'ai rarement connue ces dernières années.
J'arrive à la maison après le boulot et je peux me reposer en silence en dégustant une bière ou une limonade:) Rien ne presse. Bien sûr c'est un feeling très étrange de se sentir soudainement dans cet état d'appesanteur, mais je ne peux dire que cela me déplaît pour l'instant...
Parlant d'état d'esprit, la porte extérieure de mon nouveau logement a une serrure zen... En effet, il faut la déverrouiller sans trop y penser, juste accomplir le geste, sans effort... Dès que l'on s'arrête pour se demander si on va réussir, juste cette fraction de seconde, cette hésitation, suffit pour la bloquer dans son élan d'ouverture... Et on se retrouve complètement incapable de la faire tourner.
Et pourtant, à chaque fois que j'ai apporté cette difficulté à l'attention de mes proprios, ceux-ci sont venus essayer la serrure et ont réussi sans effort à la verrouiller ou à la déverrouiller sur le champ... J'ai compris qu'il ne fallait pas y penser, juste le faire, sans angoisse...
Excellent exercice pour l'insomniaque...
À très bientôt,
L'insomniaque:)
