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Qu'est-ce que c'est?About meeeeeeArchivesChez moi c'est
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26.6.028.6.02Je n'aime pas la télévision, ou très peu. Pourtant je dois bien admettre que je suis une enfant de la télévision. Je suis née juste au moment où la télé s'est mise à faire partie de l'ameublement-type. La première télé que j'ai connue était en noir et blanc. Comme beaucoup d'entre vous, j'ai passé d'innombrables heures assise devant celle-ci à apprendre la vie, à apprendre aussi à regarder. Je pense. Parce qu'on ne regarde pas la télé comme on regarde un livre, on n'a pas à la toucher ni à imaginer ce qu'elle veut nous montrer. Tout est là. Le genre de relation qu'on entretient avec cet appareil n'a non plus rien à voir avec celui qu'on développe avec l'ordinateur et internet. Sur la toile il faut toucher, chercher, décider, intéragir. Depuis quelques années je me plais à dire et à penser que je préfère internet à la télévision parce que je m'y sens moins passive. Internet me permet de découvrir mais aussi de réagir et de créer. Mais voilà que je viens de réaliser quelque chose. J'ai du mal à apprécier les sites qui me demandent de m'interroger pour y naviguer. Dès que j'ouvre une page, j'aime que tout soit clair, que je sache exactement où cliquer pour aller où je sais que je veux aller. Or, il y a des sites à plusieurs dimensions, des sites qui se servent d'images plutôt que de mots, qui ne me disent pas tout de suite où cliquer, qui m'obligent à m'imprégner, à me laisser dériver un peu au gré de mes intuitions. Souvent je les referme bien vite... Mais je me demande un truc. Est-il possible que mon rapport à la navigation internet soit lié à ma personnalité passive de téléspectatrice dans l'âme? Suis-je en train d'apprendre une autre façon de regarder et d'intéragir avec l'information? Possible. Quoi qu'il en soit j'ai découvert un site qui m'a demandé d'aller juste un petit peu plus loin. J'y ai découvert des photos qui en disaient tellement plus long quand je laissais ma souris glisser dessus. Puis des mots, reliés ou non à ces images. Une sorte de journal en mots et en images, en impressions et en lignes courbes. J'ai aimé. Et je me suis dit que j'avais peut-être avantage à être moins statique dans mes attentes. On peut se livrer de différentes façons. La moindre des choses pour le lecteur qui reçoit l'information, c'est de faire un pas lui aussi. Vous voulez voir? C'est ici. Et puis, comme je suis curieuse et que je n'aime pas livrer n'importe quoi n'importe comment, je suis allée voir qui était celui qui se livrait. J'avais envie de savoir d'où il venait et quelle était sa démarche. J'ai trouvé ceci. Surprise, je me suis aperçue que je connaissais déjà un peu Pascal Nieto via En correspondance et que j'appréciais bien. Finalement la vie a cette habileté à nous faire exécuter sans cesse de drôles de pirouettes qui nous amènent exactement là où il faut aller. L'insomniaque 2:59 PM Et c'est pas fini... C'est rien qu'un début Je ne sais pas pourquoi mais je me suis levée avec cette chanson dans la tête ce matin. Tout d'abord c'était vague, puis j'ai commencé à essayer de la retracer et tout à coup c'est revenu. Quelque part entre le milieu et la fin des années '70. Emmanuelle, cette chanteuse avec une voix puissante et douce à la fois. Elle avait quelque chose de différent à mes yeux. Sans doute le fait qu'elle n'avait déjà plus vingt ans et qu'il y avait quelque chose de vrai (enfin plus vrai que les autres) qui se dégageait d'elle et même à 16 ou 17 ans on peut sentir ces choses.. Je me suis revue chanter avec elle, seule dans ma chambre. Je ne savais pas expliquer mais ce qu'elle chantait me touchait en plein centre et me faisait vibrer. Je me souviens d'une chanson: Touche mes yeux qui descendait tout le long de ma colonne vertébrale et se répandait partout. Vers la fin de la décennie, elle a été achetée par un grand magasin à rayons qui voulait qu'elle chante sa publicité. On ne l'a presque plus entendue par la suite et ceux qui s'en souvenaient la citaient par ce slogan accrocheur: Demandez-nous n'importe quoi, ou presque... Normal, elle allait vers ses 40 ans et a dû avoir besoin d'être rassurée. Mais dommage quand même. Quoi qu'il en soit, ce matin elle est revenue me hanter un peu et j'ai trouvé cet endroit pour l'entendre à nouveau. L'insomniaque 11:56 AM 3.6.02L'erreur n'est qu'une occasion privilégiée d'apprendre. Ceux d'entre vous dont le sens de l'observation est bien aiguisé auront sûrement remarqué que le titre de ce blog a légèrement changé. Ceci s'explique par le fait que j'ignorais complètement que le mot sheep est invariable en anglais parce que c'est une exception paraît-il. Ainsi, les anglophones compteraient du mouton plutôt que des moutons, alors qu'ils comptent quand même des vaches, des canards ou encore des chevaux... C'est un peu étonnant mais les sceptiques pourront vérifier ici. Vous imaginez bien que je l'étais moi aussi. N'en reste pas moins que j'ai appris quelque chose, grâce à Rien de Reality Asylum qui me l'a gentiment expliqué. Et vous, vous saviez ça? Thanks to Rien, I now know that sheep is a noun that doesn't take an s in the plural form. Blogging can be very educational :-) L'insomniaque 5:51 PM Tout chaud tout chaud ! Saviez-vous qu'il est sorti ? Qui ça? Mais qu'est-ce que vous attendez pour aller voir? L'insomniaque 1:30 AM Je trouve que la plus belle chose que tu peux partager avec quelqu'un, c'est un fou rire. C'est idiot non? Quand tu te tapes un super fou rire avec quelqu'un, c'est qu'il y a quelque chose qui passe. Un courant, une énergie, appelez ça comme vous voulez, mais quelque chose de particulier se passe au moment où votre ventre se met à trembler, vous yeux se mettent à rouler dans tous les sens, les larmes s'arrachant elles-mêmes de ceux-ci. Le cerveau s'arrête quelques instants pour laisser au corps toute la latitude de réagir. Zuby dans Laissez-moi vous montrer le monde avec mes yeux Ça donne vraiment envie de partager un fou rire :-) L'insomniaque 1:25 AM |