![]() |
|
En marge; Clichés instants de mes états d'esprit* * Vous n'avez qu'à glisser doucement la souris sur les icones pour les découvrir. |
Et si, et pourquoi pas? Prendre le temps de réfléchir avant de me lancer encore une fois, avant de poursuivre le chemin. Examiner les pièges et les écueils qui me guettent. Choisir ma route et ce qui la jonchera. Ce soir un ami est venu à la maison et, tout en buvant du café et en grignotant du pain et du fromage (quel luxe!) nous avons discuté du sens de la vie. Rien de moins. Ça sert à ça les amis parfois. En fait, pour être complètement franche, nous avons surtout discuté du sens que je veux donner à ma vie, puisque je suis présentement en transit et face à de multiples choix. Choix de lieu et de contenu, personnels et professionnels. Peur de m'enliser dans les mêmes vieilles ornières, ou alors dans de nouvelles, qu'est-ce qui serait pire? Je sais que je me suis donnée une chance de vivre plus proche de ce que je suis mais la difficulté est maintenant de vraiment bien cerner ce que je veux. Certains jours je me sens grisée par le vent dans mon visage et d'autres complètement paralysée par un immense vertige. C'est normal il paraît. Mais quand même très inconfortable. Ce sentiment me semble encore plus concret depuis que je sais que je dois déménager et quitter le bunker avant l'été. Je me rends compte que cet endroit a vraiment été pour moi un bunker...soit un lieu protégé dans lequel le monde extérieur ne pouvait m'atteindre dès lors que je décidais de verrouiller la grosse porte. C'est tout à fait psychologique, je sais. Là je commence à ouvrir l'oeil pour un nouveau logement et j'ai l'impression de me lancer dans le vide, ou plutôt de chercher un lieu pour m'enraciner alors que je ne suis pas certaine de ce que je veux. Et ça m'amène à toutes sortes de questionnements très loin du simple choix d'un lieu de résidence. Compliquée l'insomniaque? Bien sûr. Mais n'empêche qu'elle devra quand même se répondre très vite si elle ne veut pas dormir sur un banc de parc en juillet avec Frédéric... Remarquez qu'en juillet ça ne serait pas si mal mais quand la bise sera venue....moins drôle. Vraiment une belle journée inondée de soleil aujourd'hui. Il faisait presque bon marcher dans les rues cette après-midi. Je me suis arrêtée devant une galerie d'arts sur la rue Laurier où une toile m'a fait avaler ma salive un peu brusquement. Bizarre comme la vie ne nous laisse pas oublier parfois, comme elle tient à nous rappeler que tout ne tourne pas toujours rond et que rien n'est aussi léger qu'on le voudrait. Heureusement qu'il y a de la douceur qui surgit à l'occasion. Comme une voix qui nous tire de nos rêves en appelant notre nom. Peut-être pour nous rappeler qu'il n'y a pas que des choix à faire, il y a la vie à savourer. Aussi étrange qu'elle puisse être, parfois elle a ses caresses. Un merci tout spécial à ceux qui m'ont envoyé leurs voeux pour les deux ans de l'insomniaque. Je serai encore à la bourre cette semaine mais je promets de trouver le temps de vous répondre bientôt. En attendant, un grand sourire de l'insomniaque :-)
À très bientôt,
|
|||
![]() ![]() |
|
|||
![]() Un p'tit mot? |