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Juin 2000 : la Page de l'insomniaque n'est plus mise à jour depuis quelques semaines. Sans message préalable, le site finit par disparaitre.

J'envoyai un courriel intitulé : «l'Insomniaque a-t-elle trouvé le sommeil ?» Je reçus sa réponse le lendemain. Ayant quitté précipitamment son domicile au soir du 19 mai, elle était dans l'incapacité technique de continuer le journal. Elle s'en voyait désolée.

Pourquoi ne pas adopter une solution temporaire ? Je lui proposais de continuer sur une liste de diffusion. Adjugé. Un compte créé sur eGroups, une page HTML, deux annonces... Une semaine plus tard, la première chronique des Montréalités Insomniaques atterit dans une quinzaine de boites aux lettres.

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Trois ans plus tard, c'est l'occasion de revenir sur ces montréalités, en publiant ces chroniques inédites sur le web. Nouvel emploi, nouveau toit... C'est une période courte mais riche en contraste et en bouleversements.

Avec en toile de fond, deux fêlures : la dislocation de la cellule familiale — la journée de la séparation est relatée dans les Insomnies Chroniques —, et le mutisme prolongé du Hibou, rencontré l'année précédente par le biais du journal.

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Les Montréalités Insomniaques furent postées entre le 30 juin et le 22 août 2000. Date après laquelle la Page de l'Insomniaque refit jour, en partie grâce au soutien des lecteurs.

Mireille, une lectrice et amie de Belgique, fit parvenir un PC par la voie des airs. La diariste Pouette aida à réinstaller sur Geocities les archives de l'insomniaque. Qu'elles en soient toutes les deux remerciées.

N.