En marge;

Clichés instants de mes états d'esprit*

* Vous n'avez qu'à glisser doucement la souris sur les icones pour les découvrir.

Jeudi le 7 décembre 2000,

Un chapeau neuf,

voilà la nouvelle du jour, je me le suis offert ce soir au retour du boulot parce que je me suis enfin rendue à l'évidence que même si je faisais mine que l'hiver n'était pas encore là, ma résistance physique avait ses limites.

Bon, en soi ça n'a rien de bien original que de s'offrir un chapeau. D'ailleurs il est bien simple: Un joli chapeau gris en polar avec des mitaines assorties. Mais là où cette histoire se complexifie c'est que j'ai osé.

Bon là l'insomniaque qu'est-ce que tu nous racontes? Tu commences à faire du chapeau? Qu'y-a-t-il d'audacieux à s'offrir un simple couvre-chef pour affronter le froid glacial de cette fin d'automne qui se déguise en janvier?

Eh bien tout justement, pour moi particulièrement. Parce qu'il n'y a pas si longtemps, non seulement je n'aurais pas osé acheter un chapeau(vous savez les petits modèles qu'on voit partout cette année) mais je n'aurais même pas osé l'essayer dans un magasin. De peur de paraître ridicule...Parce que je peux m'exclamer sur combien je trouve ça joli pour les autres, mais il ne me vient pas à l'idée que ça pourrait être la même chose pour moi. Bizarre? Sans doute..

Mais moi je réalise (à 39 ans il est grand temps) que je suis comme ça pour plein de petits détails qui semblent souvent anodins pour beaucoup de gens. Comme si j'avais toujours eu une bande sonore interne qui me disait que je ne pouvais faire certaines choses normalement, ordinairement, simplement, comme la plupart des gens. J'ai vécu de trop longues années en fonction de ce principe. C'est fini. Et en prime J'aurai les oreilles bien au chaud.

À très bientôt,


L'insomniaque :)