En marge;

Clichés instants de mes états d'esprit*

* Vous n'avez qu'à glisser doucement la souris sur les icones pour les découvrir.

Vendredi le 24 novembre 2000,

Le poids des mots,

comme une plume, celle qu'on a saisie pour écrire, pour tracer les lettres, celle qui virevolte dans le vent, tombée d'une aile, léger, sans conséquences, ou plutôt sans devoirs...

Ce soir je réfléchis à la distance qui sépare les paroles des gestes. Simpliste vous direz, mais ça n'a pas toujours été évident pour moi. Il fut un temps, pas très lointain, où les paroles pouvaient me faire oublier les gestes. J'ai appris. J'ai souffert mais j'ai grandi...

On peut se sentir toute puissante bercée par les mots mais ce sont les gestes concrets qui témoignent le plus. Je préfère qu'on remonte la couverture une fois sur mes épaules pour ne pas que j'aie froid plutôt que l'on me dise cent fois que je suis merveilleuse. Et pourtant pour repérer ce geste il faut savoir entendre au delà des mots.

À très bientôt,


L'insomniaque :)