Accueil

      

 

En marge;

Clichés instants de mes états d'esprit*

En ce moment j'écoute: pas Bjork en tout cas...eh bien peut-être que si, dans ma tête...

Grande première:  hier soir pour la première fois j'ai effacé une entrée que j'avais écrit (parce que trop nulle...)

dernier raté de ma mamantitude: première bordée de neige et je ne trouve plus les bottes de Frédéric...:(

Ce dont j'aurais très envie en ce moment: Hmmmm...des envies, moi?

Constatation du jour:  La neige c'est plutôt froid et  ça rend les trottoirs plutôt glissants...Zut..;)

* Vous n'avez qu'à glisser doucement la souris sur les icones pour les découvrir.


Mardi le 21 novembre 2000,

Oh so quiet,

vous connaissez cette chanson de Bjork? Et bien elle me trotte dans la tête ce soir. Remarquez que c'est une très belle pièce, avec des rythmes de music hall très enlevants mais bon, ça devient agaçant à la longue.

Aujourd'hui un de mes clients m'a raconté son histoire d'amour triste. Séparés par la guerre, pas la même tribu (Hutus et Tutsis). Sans doute un peu les amants maudits de l'an 2000. Ça m'a encore fait réfléchir à la bêtise humaine qui n'a ni couleurs ni origines... Non mais l'humain est très doué pour le malheur vous ne trouvez pas? Il sait trouver son malheur les yeux fermés et les doigts dans le nez n'importe quand...

Une de mes collègues de travail m'a fait part aujourd'hui d'un truc qu'elle avait lu il y a longtemps, écrit par une auteure polonaise dont elle a oublié le nom. C'était un genre de réflexion sur les femmes et le bonheur(donc le contraire du malheur si vous suivez mon fil...) Cette auteure avait écrit que selon son observation et son expérience, la vie des femmes est remplie d'obstacles et de malheurs parsemée ça et là de petit nuages de bonheur et que si on mettait bout à bout tous ces petits instants de bonheur véritable dans une vie on serait très privilégié(e) d'obtenir 3 ou 4 jours de bonheur en tout et partout....

Bon, je ne sais pas si cette observation peut s'appliquer plus aux femmes qu'aux hommes, quoique je puisse très bien imaginer qu'il y a 30 ans la vie des femmes dans les pays de l'est aie pu être particulièrement ardue, mais ce que je sais c'est qu'à cette affirmation je me suis mise à songer à mes propres instants de bonheur.

Spontanément 4 ou 5 ont surgi, incluant la naissance de mes fils soit dit en passant, et pendant que mes yeux picottaient sérieusement et soudainement, j'ai réalisé à quel point la notion de bonheur était galvaudée dans notre civilisation de la consommation et de la performance. On est poussés à chercher cet état sans cesse alors que le vrai bonheur, celui de la simplicité et de la sérénité perd tout son charme au profit des moments forts.

Et là en vous écrivant ça je sais très bien que la passionnée en moi va continuer à cultiver ces moments forts(ou leur recherche...) mais ça me permet tout de même de prendre conscience de ce bonheur forcé qu'on essaie de nous vendre et de combien c'est facile à acheter(du moins à poursuivre).

Je crois que j'ai tout en moi pour être heureuse, tous les ingrédients sont là, il ne me reste qu'à bien mêler la sauce et à trouver la bonne température. Et les moments forts deviendront un accompagnement bien dosé, pas toute la recette.

Bizarre, je relis ces mots et une curieuse fadeur m'envahit. Passionnée l'insomniaque? Ou alors conditionnée?.... Impossible de conclure pour ce soir, mais en tout cas pas résignée, jamais.

 

À très bientôt,


L'insomniaque :)

il y a un an le 21/11/99
Hier Accueil Demain
insomniaque1@sympatico.ca
Un p'tit mot?