Lundi le 9 octobre 2000, Impudeurs, Voilà ce que j'ai envie de me permettre ici ce matin. Bien sûr, avant de me commettre, j'ai tourné et retourné la question dans ma tête, c'est bien l'insomniaque ça, sa spontanéité est toujours préméditée...(!) J'ai même poussé la prudence jusqu'à vérifier auprès de mon vieux compagnon de route, Le Petit Robert, la signification exacte du mot impudeur. Eh bien, mon intuition était bonne, l'impudeur, comme son contraire, font référence à la discrétion et à la modestie ou encore à leur absence... Pudeur: n.f. (1542; lat. pudor) 1) sentiment de honte, de gêne qu'une personne éprouve, à faire, à envisager des choses de nature sexuelle; disposition permanente à éprouver un tel sentiment. 2) Gêne qu'éprouve une personne délicate devant ce que sa dignité semble lui interdire.(oulala...) Impudeur: n.f. (1659; de in et pudeur). 1) Manque de pudeur, de réserve, de discrétion. 2) Rare. Impudence. J'avoue que j'ai dû aussi chercher impudence... Mais pour faire grâce de définition, je dirai simplement que ce mot signifie audace ou effronterie. Voilà. Donc aujourd'hui j'ai l'intention de manquer de modestie un peu et de vous exprimer des choses de nature sexuelle malgré la gêne qu'éprouve ma nature délicate à le faire. Bref, je serai un peu impudente. Toujours là? D'abord pour le manque de modestie. Eh bien je suis flattée. Oui, oui. Bien que je navigue pas mal sur cette toile, il est difficile de connaître tout. Parfois on tombe par hasard sur des sites sans aucun intérêt autre que leur insipidité, leur ridicule ou leur habileté à pousser le manque de goût dans ses derniers retranchements. Parfois c'est le contraire, on fait des découvertes intéressantes et on est surpris de découvrir des univers, des idées et des personnages qui sont loin d'être cons... Eh bien c'est ce qui m'est arrivé ce week-end. J'ai d'abord reçu un mail de participation à mon petit concours de vendredi dernier. Un mail intéressant, je dois dire, mais je garde le contenu pour la deuxième partie. Ce lecteur me menaçait.... de faire de moi son cyberamour du moment... Hum... perplexe l'insomniaque... C'est quoi ces histoires? Je veux bien qu'on m'aime mais sans trop me le dire quand même... Un peu de pudeur... Puis, tout de suite après, un autre mail du même individu m'annonçant que c'était fait, accompagné d'un url, ma foi, fort intrigant. Bien sûr que j'ai cliqué, la curiosité n'est pas ma plus modeste qualité.... Et j'ai découvert l'univers virtuel du CyberCon. J'y ai découvert un personnage qui sait fort bien aligner les mots pour en tirer des idées. Bien sûr, il a un faible pour les diaristes féminines(et pour les femmes en général, je dirais) mais ce n'est pas un crime. Et puis, si ce n'eut été de ce penchant, je n'aurais pas connu son existence, du moins pas maintenant. Mais il n'y a pas que cet aspect dans son univers. Je vous suggère entre autres, la lecture de son intoduction: Pourquoi faut-il un CyberCon? Très intéressant. Et je partage pleinement. S'il pouvait y avoir plus de CyberCons le monde serait moins...con. Et je suis très honorée de faire partie de ses cyberamours. Vous verrez, je ne suis pas seule. C'est rassurant cette non-exclusivité. De plus, entre vous et moi, il a très bien saisi une partie de l'insomniaque, du moins, j'aime bien le croire.. Surprenant comme certaines personnes peuvent parfois lire entre les lignes. Bon, ai-je poussé l'immodestie assez loin pour aujourd'hui? Il me semble bien que oui. Maintenant pour la deuxième partie, à propos de ce petit concours... Eh bien, à mon grand étonnement, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps, j'ai reçu quelques courriels. Je vous livre les réponses ici (je pourrai en rajouter au besoin) Comme vous le constaterez à la lecture (j'ai l'impression d'écrire une lettre de motivation pour l'emploi...Déformation professionnelle?) de ces mots, on pouvait aborder ce sujet de plusieurs façons: Humour, subtilité, et même une certaine dose de crudité scabreuse... Enfin, vous verrez. Sinon, rien qu'une précision, quand je parlais de mes envies de printemps faisant référence à des désirs sexuels manifestes et insistants, je voulais surtout exprimer ma difficulté à les écrire, pas à les ressentir... Bien sûr que je suis constituée tout à fait normalement et je suis pudique, pas pudibonde. J'ai d'ailleurs lu ou entendu quelque part que les femmes entre 35 et 40 ans étaient à leur summum sexuel.... Alors donc, c'est sans doute la pointe de l'iceberg... Il est vrai qu'ici je n'exprime pas beaucoup ces choses, j'ai d'autres dimensions, heureusement. Cette fois-ci j'ai franchi la limite de ma pudeur en ce lieu. Demain est un autre jour. À très bientôt, L'insomniaque :)

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