En marge;

Clichés instants de mes états d'esprit*

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Mardi le 20 février 2001,

Dommage,

que certaines personnes sentent le besoin de s'attaquer à cause de leurs différences. Mais c'est l'histoire du monde, l'histoire des guerres qui recommencent sans fin.

Mais quand cette triste manie atteint le monde des diaristes ça me déçoit un peu. Certes à mon sens nous sommes une communauté mais nous ne sommes pas pour autant des copies carbones les uns des autres... Heureusement, quel mortel ennui ce serait que de lire les journaux online s'il n'y avait qu'un modèle à suivre. Je suis peut-être naive mais pour moi ces différences de ton, de style et de couleurs nous enrichissent.

Je ne lis pas tous les journaux fidèlement mais j'en lis plusieurs. Chacun d'entre eux pour des raisons et des motivations différentes. Telle diariste me rejoint dans sa façon de penser, tel autre m'ouvre de nouveaux horizons. Et puis il y a ceux qui m'étonnent (j'adore être étonnée), ceux qui m'attendrissent, d'autres qui m'épatent de par leur maîtrise de la langue et de l'écriture sans oublier ceux qui piquent ma curiosité...

Et puis il y a ceux que j'évite, que je ne lis pas, parce qu'ils ne m'apportent rien, ne me touchent pas ou alors m'énervent carrément.Mais ceux-ci vous ne les connaitrez jamais. Peut-être seriez vous d'accord avec moi, mais qu'est-ce que ça changerait? En quoi le fait d'affirmer qu'on n'aime pas le style d'un(e) diariste fait-il avancer la cause des journaux online?

Et puis, je suis certaine que chaque diariste investit la même dose d'énergie pour partager ce qui lui tient à coeur. Qui suis-je moi, pour déterminer les canons en matières de diarisme? Et surtout pour décider ce qui vaut la peine d'être partagé ou pas?

Trop gentille l'insomniaque? Je ne crois pas. Idéaliste un peu peut-être.... Mais je crois au respect de la différence. Peut-être parce qu'on m'en a souvent manqué...

J'espère que ces mots ne seront pas interprétés comme une prise de position envers un(e) diariste ou un(e) autre. Je pense qu'il y a de la place pour tout le monde. À partir de là je suis assez grande pour faire des choix.

Toute à l'heure j'ai reçu un coup de fil d'une amie qui voulait me partager un truc très chouette. Un ancien amoureux en qui elle n'avait jamais perdu foi malgré la condamnation par tout son entourage, l'a rappelée ce soir. Je suis sincèrement heureuse pour elle. Pourtant toutes les probabilités étaient contre elle. Comme je disais hier, la vie est étonnante, autant s'ouvrir à toutes les possibilités, de toute manière on ne gagne jamais au jeu de devinettes contre la vie...

Ce soir je suis épuisée. Les journées au boulot sont étourdissantes dernièrement...(dernièrement?). Heureusement il y a l'aquagym. Je n'en reviens toujours pas à quel point ça me fait du bien cette activité. Comme si à chaque fois j'avais l'impression que, quel que soit mon degré de fatigue ou de stress, j'en ressors nettoyée et regénérée. De plus, j'ai vraiment le sentiment d'avoir déjà progressé. J'avais un peu plus de facilité à suivre le rythme de la monitrice/Rambo du mardi soir. Génial.

Moins drôle: mon Fredoux ne se sent pas bien ce soir. Il a de la fièvre et des maux de tête et de gorge. Je sais c'est la saison. En ce moment il est couché et je l'entends gémir dans son sommeil.

Toute à l'heure il s'était assoupi sur le divan du salon et j'ai voulu le réveiller pour le conduire dans son lit(il me semblait qu'il y dormirait mieux) et il m'a répondu, entre deux états, qu'il ne voulait pas se réveiller tout de suite parce qu'il était en train de faire un rêve qui l'aidait à guérir... Bien sûr je lui ai demandé de quoi il s'agissait et il m'a répondu, les yeux toujours fermés, que sa maladie était comme un être humain qui voulait envahir son corps et que lui était en train de le chasser, de l'empêcher de rentrer...

Je l'ai laissé dormir.

Bon, pour l'instant ça ne semble pas avoir fonctionné puisqu'il fait encore plein de fièvre et se sent visiblement mal (audiblement?) mais il est peut-être en train de combattre.

Sinon demain matin je risque fort de ne pouvoir me rendre au boulot. Zut. Mais c'est ça être maman-oiseau... Espérons que mes patrons comprendront cela de cette façon, et mes clients aussi...De toute manière, on verra. Pour l'instant mon petit garçon n'est pas bien et ça ça me dérange bien plus.

À très bientôt,


L'insomniaque :)